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France-Allemagne 1982: 40 ans après, la blessure intacte d’un match de légende

Le défenseur français, Patrick Battiston, est évacué sur une civière après un choc violent avec le gardien allemand Harald Schumacher, le 8 juillet 1982 lors de la demi-finale de Coupe du monde de football, à Séville. AFP

RÉCIT - Le 8 juillet 1982, à Séville, la demi-finale de Coupe du monde inoubliable a marqué les esprits. Et fait pleurer la France entière. Quarante ans après, certains acteurs se souviennent de ce match de légende devenu un monument du sport français fondateur pour les succès futurs des Bleus.

«Je vous parle d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître…» Charles Aznavour n’est plus mais le détournement furtif d’une parole de chanson devenue mythique témoigne de la nostalgie et de la mélancolie qui émane de ce jeudi 8 juillet 1982, date de la fameuse «nuit de Séville». C’était il y a déjà quarante ans qu’Allemands et Français, au terme d’une demi-finale de Coupe du monde légendaire (3-3, 5 tirs au but à 4), ont bataillé pendant plus de cent vingt minutes pour offrir un condensé de ce qu’une vie toute entière peut vous offrir. Joie, colère, tristesse, plénitude, rancœur, injustice…

Tous les sentiments possibles et imaginables furent ressentis ce soir-là en Andalousie entre l’agression de Harald Schumacher sur Patrick Battiston évacué sur civière, la barre transversale de Manuel Amoros en toute fin de match, la volée de Marius Trésor (1-2) en prolongation, le but d’un Alain Giresse en transe (1-3), la réduction du score de l’espoir de Karl-Heinz Rummenigge (2-3), puis…

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22 commentaires
  • PerteDeBonSens

    le

    J'avais 20 ans, je n'ai Jamais vraiment apprécié le football mais ce match là, ce moment là je n'ai jamais oublié, car nous étions les meilleurs et le match par le destin profondément injuste nous a été volé par ce que l'on qualifierait même aujourd'hui des barbares... On me dira ce n'est qu'un match, Mais celui là était bien plus, au niveau technique, humain, national et historique.. Certains ont eu des destins tragiques la France ce jour, d'autre dans l'histoire heureux, qui a oublié la main de dieu de Maradona...

  • anonyme 93931

    le

    J’avais 15 ans j’en ai pleuré de manière irrépressible et personne n’arrivait à me consoler . Nous étions en vacances à l’Ile de Re à côté d’un camping où il y avait des allemands qui klaxonnaient dans les rues après le match et cela ajoutait à l’humiliation Restant passionné de football, je reste toujours étonné de l’attitude de l’arbitre néerlandais, Charles Corver qui aurait pu consulter son juge de touche suisse après le choc entre Battiston et Schumacher et ne l’a pas fait. Je ne sais pas pourquoi et c’est une interrogation pour moi.

  • CodeX85

    le

    Grand match de l'arbitre ce soir la...