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Un rapport de l'ONU souligne la surexploitation des animaux sauvages

L'ONU appelle à une gestion plus durable des espèces sauvages, inspirée de celle des peuples autochtones. ©AdobeStock

Les espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres - sont victimes de la surexploitation par l'Homme, laquelle menace elle-même le bien-être de milliards d'être humains. L'ONU donne des pistes pour un usage plus durable et met en valeur, à cette fin, les savoirs des peuples autochtones (8/07).

Un million d'espèces menacées d'extinction... L'une des principales raisons ? Leur exploitation par les humains. Un fléau que confirme le nouveau rapport de l'IPBES, élaboré par 85 experts des sciences sociales et naturelles et des tenants de savoirs locaux et indigènes : "Environ 50.000 espèces sauvages sont utilisées (...) à travers la pêche, la cueillette, la coupe de bois et la collecte d'animaux terrestres au niveau mondial".

Utilisées pour l'alimentation et l'emploi, les espèces sauvages en sont devenues surexploitées par l'Homme. Cette surexploitation touche 34% des stocks de poissons, met en danger 1.341 mammifères sauvages, ou encore 12% des espèces d'arbres sauvages. Pour preuve, le trafic illégal d'espèces sauvages est considéré comme le troisième au monde derrière le trafic d'êtres humains et de drogues et pèse entre 69 et 199 milliards de dollars par an.

Des pistes pour un usage durable

Pourtant, des solutions existent. Le rapport porte aussi "un message d'espoir", assure Jean-Marc Fromentin, chercheur à l'Ifremer. "On peut avoir un usage des espèces sauvages qui soit soutenable et durable dans le temps, pour les générations futures", insiste-t-il. Les espèces sauvages sont mieux gérées par les peuples autochtones. "Ca passe souvent par des règles assez simples de réciprocité, de respect de la nature et des animaux et des tabous, des zones sacrées qui équivalent chez nous à des aires protégées", explique Jean-Marc Fromentin.

Le rapport propose de réduire la pêche illégale, de supprimer les subventions néfastes ou encore de soutenir la petite pêche, de mettre en place des certifications pour l'exploitation forestière, d'avoir des systèmes de gouvernance efficaces et une redistribution équitable des bénéfices et des coûts liés aux espèces sauvages. Il faut arriver à "une vision plus systémique que l'humanité fait partie de la nature", conclut le rapport.

(Avec AFP)