Financée par la Fondation Bill et Melinda Gates, l’étude de l’Université de Washington, à Seattle, révèle que “les jeunes de moins de 40 ans font courir un risque à leur santé dès qu’ils consomment plus de deux cuillerées à café de vin et deux cuillerées à café et demie de bière par jour”, rapporte Fortune. Les risques ne seraient compensés par aucun bénéfice, et les jeunes devraient simplement s’abstenir de boire, résume le magazine.

Mais passé 40 ans, c’est une autre histoire, souligne The Guardian. Les quadras et plus, “sans antécédents médicaux, pourraient retirer quelques bénéfices d’une consommation limitée d’alcool – un petit verre de vin rouge par jour –, notamment en réduisant les risques de maladie cardiovasculaire, d’attaque cérébrale et de diabète”, explique le quotidien britannique.

Les études sur l’alcool, ses dangers et ses éventuels bienfaits se sont multipliées ces dernières années. Une autre étude, publiée jeudi dans PLOS Medicine et citée par The Guardian, assure que la consommation hebdomadaire de plus de trois pintes de bière ou de trois-quarts d’une bouteille de vin entraînerait “une augmentation des niveaux de fer dans le cerveau”. Or “le taux de fer dans le cerveau a été associé aux maladies d’Alzheimer et de Parkinson”.

Le quotidien britannique a interrogé le docteur Richard Piper, responsable de l’organisme Alcohol Change UK. Il souligne que “les centaines d’études publiées ces vingt dernières années montrent clairement que l’alcool est très nocif pour le corps humain. Nous ne le savions pas auparavant, et beaucoup d’entre nous continuent à boire comme si cette révolution du savoir n’avait pas eu lieu”.