L’Iran a procédé ce samedi 23 juillet à une exécution en public, une première depuis deux ans, rapportent plusieurs médias dont Independent Persian, citant un rapport de l’Organisation iranienne des droits de l’homme basée en Norvège.

Iman Sabzikar, âgé de 28 ans, a été pendu en public samedi matin, après avoir été accusé du meurtre début février d’un policier dans la ville de Chiraz, dans le sud du pays, affirme Independent Persian.

L’Organisation a dénoncé un acte “médiéval”, disant s’inquiéter de l’aggravation de la répression dans le pays.

L’Iran est le deuxième pays au monde après la Chine à recourir le plus à la peine capitale ; en 2020, 246 personnes y avaient été exécutées, selon Amnesty International.

La dernière exécution publique a eu lieu en juin 2009, selon l’organisation iranienne des droits de l’homme.

D’après l’ONG, quatre autres hommes, également condamnés à mort pour avoir tué des policiers, risquent désormais le même sort.

“Le seul but de l’exécution en public est d’intimider le peuple. La société civile iranienne, les militants des droits de l’homme et la communauté internationale doivent lutter pour que ce châtiment ne revienne pas dans les rues d’Iran”, a lancé un internaute.

Element inconnu
Element inconnu