Deux policiers ont été suspendus, sur les quatre qui patrouillaient au Bourget dans la voiture de police d’où était parti, le 15 juillet 2022, un jet de gaz lacrymogène.
Un jet de gaz lacrymogène sans aucune raison
Le ministère de l’Intérieur a indiqué, mardi 26 juillet, que « deux fonctionnaires ont été suspendus par l’autorité administrative », rapporte Le Parisien. Ces deux policiers sont mis en cause dans le jet de gaz lacrymogène qui a aspergé un homme sans-abri. L’usage de ce moyen de dispersion face à un homme apparemment inoffensif a créé la polémique. La Préfecture de police avait saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Ce dernier se trouvait, le 15 juillet dernier, à l’angle de l’avenue de la Division Leclerc et de la rue du Commandant Baroche. La voiture de police a été filmée en train d’engager une marche arrière pour asperger l’homme présent sur le trottoir. Lequel était tombé au sol alors que les policiers quittaient les lieux. La victime est un sans-abri connu au Bourget.
Une ville où ne patrouillent pas les policiers mis en cause, habituellement. Ils sont affectés au commissariat d’Épinay-sur-Seine mais étaient mobilisés hors de leur secteur pour la nuit du 14-Juillet. La suspension prononcée était la sanction que le préfet de police du moment, Didier Lallement, avait annoncé qu’il prendrait après l’identification des policiers.
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