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Haïti: la mort à tous les coins de rue dans la capitale Port-au-Prince

La violence s’enracine dans le quotidien des habitants de la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Mercredi 27 juillet, des gangs rivaux se sont affrontés pendant de longues heures dans le centre historique de la ville, aggravant la peur des riverains, obligés de fuir la zone.

Un soldat à l'extérieur de la base militaire, près du palais présidentiel, après que des gangs se sont livrés à d'intenses échanges de tirs, bloquant les avenues principales et un marché municipal dans le centre-ville de la capitale, à Port-au-Prince, en Haïti, le 27 juillet 2022.
Un soldat à l'extérieur de la base militaire, près du palais présidentiel, après que des gangs se sont livrés à d'intenses échanges de tirs, bloquant les avenues principales et un marché municipal dans le centre-ville de la capitale, à Port-au-Prince, en Haïti, le 27 juillet 2022. REUTERS - RALPH TEDY EROL
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Les rafales de tirs ont débuté à peine le soleil levé et c’est une véritable guerre rangée que se sont livrés des gangs au niveau du centre-ville et du quartier de Bel Air.

Cela fait déjà des mois que le cœur historique de la capitale est devenu une zone de non-droit sous l’emprise des bandes criminelles. Fini les rues grouillantes de marchands, elles sont aujourd’hui désertées, jonchées d’ordures et gagnées par la végétation.

Mercredi, les rares personnes contraintes d’y passer ont dû fuir en courant pour éviter d’être touchées par une balle perdue. Des balles perdues qui tuent parfois à des centaines de mètres des zones d’affrontements. Des enfants, des femmes enceintes, des hommes totalement étrangers aux conflits armés des gangs.

La police est intervenue contre ces criminels qui s’affrontaient à portée de tir du palais présidentiel. Les pompiers ont pu aussi éteindre le début d’incendie qui a partiellement endommagé la cathédrale provisoire, la cathédrale historique détruite par le séisme de 2010 n’ayant toujours pas été reconstruite ; ce qui est quelque part symbolique du centre-ville de la capitale, qui semble aujourd’hui abandonné par l’État et laissé aux seules bandes armées.

► À lire aussi : L’histoire d’une balle perdue en Haïti

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