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Reportage

Les Allemands se ruent sur les radiateurs électriques par peur de manquer de gaz cet hiver

En Allemagne, il fait 27 degrés en moyenne et pourtant les habitants ne se ruent pas sur les ventilateurs mais sur les radiateurs électriques. C’est une conséquence de la nouvelle baisse des livraisons de gaz en provenance de Russie à l’Europe. Les Allemands redoutent de manquer de gaz et de grelotter. 

En Allemagne, la moitié des ménages se chauffent au gaz. Pour l’instant, il n’y a pas de pénurie. Mais depuis que la Russie a fortement réduit ses livraisons du précieux combustible, l’incertitude et l’inquiétude dominent.
En Allemagne, la moitié des ménages se chauffent au gaz. Pour l’instant, il n’y a pas de pénurie. Mais depuis que la Russie a fortement réduit ses livraisons du précieux combustible, l’incertitude et l’inquiétude dominent. AFP - JOHN MACDOUGALL
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Avec notre correspondante à Berlin, Violette Bonnebas

Wolfgang a 83 ans, il habite un studio à Berlin et il est l’heureux propriétaire d’un chauffage électrique d’appoint. « Il est rangé dans le placard, raconte-t-il. Il m’a coûté 200 euros et fait à la fois climatisation et chauffage, pour une petite pièce comme celle-ci. C’est une solution de secours, au cas où la chaudière au gaz de l'immeuble ne marcherait pas cet hiver. »

Wolfgang n’est pas le seul à prendre ses précautions. Dans ce magasin de bricolage de la capitale, les chauffages électriques partent comme des petits pains. Du jamais vu en plein été, selon Ingo Schäfer, vendeur chez Hornbach : « Voilà la dernière palette. En une semaine, on vient de vendre 60 appareils. C’est autant qu’en un mois de décembre, et encore ! »

► À lire aussi : Gazprom annonce une nouvelle réduction de ses livraisons de gaz à l'Europe

Un risque de surcharges sur le réseau électrique

En Allemagne, la moitié des ménages se chauffent au gaz. Pour l’instant, il n’y a pas de pénurie. Mais depuis que la Russie a fortement réduit ses livraisons du précieux combustible, l’incertitude, et l’inquiétude, dominent chez les clients d’Ingo Schäfer.

« Les gens ont peur que le chauffage au gaz soit coupé ou bien rationné, avec par exemple 18 degrés maximum pour tout le monde, dit-il. Le radiateur électrique leur permet de chauffer un peu plus. »

Les autorités voient ce boom d’un mauvais œil. Si tous les appareils étaient branchés au moment, il pourrait y avoir des surcharges sur le réseau électrique, voire des coupures de courant.

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