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ÉpidémiePlus de 50’000 cas de variole du singe dans le monde, selon l’OMS

La maladie se présente toujours par un accès de fièvre, parfois accompagné de douleurs musculaires, et des lésions sur le corps, qui se transforment ensuite en croûtes. (Image d’illustration)

Plus de 50’000 cas de variole du singe ont été enregistrés depuis le début, en mai, d’une flambée touchant principalement l’Amérique du Nord et l’Europe, a indiqué mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon le tableau de bord de l’organisation qui répertorie tous les cas confirmés, il y avait 50’496 cas et 16 décès au 31 août dans 101 pays et territoires. Aux États-Unis comme en Europe, le nombre d’infections semble se ralentir et seulement 52 territoires ont déclaré des nouveaux cas au cours des sept derniers jours.

«Ces signes confirment ce que nous avons dit sans cesse depuis le début: avec les mesures adéquates, cette flambée peut être stoppée», a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus mercredi, lors d’une conférence de presse.

Baisse des cas aux États-Unis

Il a noté que plusieurs pays du continent américain voyaient toujours le nombre de cas augmenter, mais s’est réjoui «de voir une tendance continue à la baisse au Canada». Les autorités de la santé des États-Unis avaient aussi fait état mercredi d’un léger ralentissement. En Europe, le Dr Tedros a mis en exergue les bons résultats obtenus en Allemagne et aux Pays-Bas.

Hors d’Afrique, où la maladie est endémique dans un certain nombre de pays, la maladie touche pour l’essentiel des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes. Pour éliminer la circulation du virus, l’OMS recommande de maintenir les mesures de surveillance, de vaccination ciblée, d’identification des cas contacts et l’engagement auprès des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes en recommandant en particulier de limiter le nombre de partenaires sexuels.

Rosamund Lewis, en charge de la variole du singe à l’OMS, a expliqué que tout contact physique avec un malade fait courir le risque de contracter la maladie. Le contact peau à peau mais aussi les draps ou vêtements infectés sont des vecteurs de transmission de la maladie.

Éviter toute stigmatisation

La Dre Lewis a souligné qu’aucun cas de transmission par transfusion sanguine n’avait été signalé, mais indiqué que l’ADN du virus avait été retrouvé dans le sperme. La maladie se présente toujours par un accès de fièvre, parfois accompagné de douleurs musculaires, et des lésions sur le corps, qui se transforment ensuite en croûtes.

Mais selon plusieurs études récentes, certaines manifestations physiques des malades récents paraissent associées à une contamination lors d’un rapport sexuel. Dans chaque étude, les lésions sont souvent concentrées sur l’anus, le pénis et la bouche.

L’OMS insiste aussi beaucoup sur la nécessité d’éviter toute stigmatisation d’une communauté précise, qui pourrait amener ses membres à cacher la maladie, ne pas se faire soigner et continuer à la répandre. L’organisation avait déclenché son plus haut niveau d’alerte le 24 juillet pour tenter d’éviter que l’épidémie ne prenne encore plus d’ampleur et qu’elle ne s’installe définitivement.

AFP