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Le collectif Stand With Ukraine annonce qu’il va porter plainte contre Ségolène Royal

Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
En réaction aux déclarations de Ségolène Royal remettant en cause plusieurs exactions perpétrées par les forces russes en Ukraine, notamment le bombardement meurtrier de la maternité de Marioupol, le collectif Stand With Ukraine annonce qu’il souhaite poursuivre l’ex-ministre.
par Alexandre Horn
publié le 2 septembre 2022 à 18h24

Les déclarations de Ségolène Royal remettant en cause plusieurs exactions perpétrées par les forces russes en Ukraine, notamment la réalité du bombardement meurtrier de la maternité de Marioupol, n’ont pas été du goût de tout le monde. Elles ont rapidement fait réagir la classe politique, de Olivier Faure à Raphaël Glucksmann, mais c’est maintenant le collectif Stand With Ukraine qui annonce à CheckNews sa volonté de porter plainte contre l’ex-responsable socialiste.

Dans une sortie remarquée sur BFMTV, Ségolène Royal avait dénoncé une «propagande de guerre par la peur», et plus particulièrement le bombardement de la maternité de Marioupol, qui aurait été inventé, d’après ses dires, pour stopper le processus de paix. Des affirmations contredites par les faits, le bombardement ayant été largement documenté. Plusieurs personnes y sont mortes, dont une femme enceinte et son nourrisson.

«C’est insupportable pour les victimes d’entendre ça, surtout de la part d’une personnalité politique de premier plan comme Ségolène Royal», s’insurge Edward Mayor, cofondateur du collectif Stand With Ukraine. Ce dernier explique que le collectif va porter plainte contre Ségolène Royal en début de semaine prochaine. «On ne peut pas laisser dire ça, donc on va essayer d’avancer vite avec nos avocats, et pour collecter des témoignages de victimes et de témoins.»

Ségolène Royal a répondu aux accusations sur Twitter : «C’est faux. Je n’ai jamais nié les crimes de guerre. Ce que tous les experts savent : la propagande de guerre par la peur, par la terreur, conduit à l’escalade. Rappelons les frappes criminelles en Irak, sur le mensonge. Chirac, isolé, avait eu le courage de dire non.»

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