Ukraine : les propos polémiques de Ségolène Royal sur Marioupol repris par la télévision russe

par Dylan VEERASAMY
Publié le 6 septembre 2022 à 7h15

Source : TF1 Info

La télévision russe a diffusé la séquence polémique impliquant Ségolène Royal.
La responsable politique y émettait ses doutes sur le bombardement russe d'une maternité à Marioupol survenu en mars dernier.
L'ancienne candidate à la présidentielle estimait qu'il y avait eu une "propagande de la guerre par la peur".

Quatre jours après les propos de Ségolène Royal sur le bombardement russe de la maternité de Marioupol, survenu en mars dernier, qui a provoqué un tollé dans le monde politique et dont la principale intéressée s’est excusée, c’est désormais au tour de la Russie de s’exprimer sur la polémique.

"Une propagande de guerre par la peur", selon Ségolène Royal

Le 1er septembre dernier, l’ancienne candidate à la présidentielle s’était exprimée sur la guerre en Ukraine et s’était fait remarquer par une sortie polémique sur le bombardement russe de la maternité de Marioupol, condamné par la communauté internationale.

"Tout le monde le sait qu’il y a une propagande de guerre par la peur. Ne serait-ce que le premier événement qui a été dit, la maternité bombardée. Quand Monsieur Zelensky a fait le tour des parlements européens, c’est là que le processus de paix s’est interrompu. […] Il a dit : 'J’ai rencontré une femme enceinte qui m’a dit vengez-moi'. Il a été incapable de donner le nom de cette femme, on n’a pas su le nom des victimes. Et vous pensez bien que s’il y avait eu la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables, on les aurait eues", avait-elle déclaré sur l'antenne de BFMTV.

Ségolène Royal s'est par la suite excusée sur les réseaux sociaux, ajoutant qu'elle n'a "jamais nié les crimes de guerre".

Un passage qui a fait réagir au sein de la classe politique française, mais également à l’étranger. Une chaîne de télévision russe s’est emparée des propos polémiques de Ségolène Royal en diffusant la séquence, indiquant que la politicienne française déclarait que "Kiev n’était pas honnête" au sujet des bombardements.

Par ailleurs, le collectif Stand with Ukraine a annoncé qu’il porterait plainte contre l’ancienne cheffe de file socialiste, indiquant que "toutes les lignes rouges ont été franchies".


Dylan VEERASAMY

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