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L'Arménie considère que la Turquie "poursuit sa politique de déni total" du génocide de 1915, a déclaré jeudi le président Serge Sarkissian dans un communiqué ne mentionnant pas explicitement les condoléances exprimées pour la première fois par Ankara à l'occasion du 99e anniversaire des massacres. Le génocide "continue d'exister tant que le successeur de la Turquie ottomane poursuit sa politique de déni total", a déclaré le président arménien dans ce communiqué. "Nous sommes convaincus que le déni d'un crime constitue sa continuation directe. Seules la reconnaissance et la condamnation (du génocide) peuvent empêcher la répétition d'un tel crime dans l'avenir", a ajouté Serge Sarkissian.
"Nous approchons du 100e anniversaire du génocide arménien. Cela peut donner à la Turquie une bonne chance de se repentir et de se libérer de cette lourde charge", a-t-il encore déclaré. "L'année 2015 devrait être celle d'un message fort à la Turquie. (Son) attitude à l'égard de l'Arménie nécessite des avancées réelles : l'ouverture des frontières et l'établissement de relations normales", a-t-il poursuivi. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a présenté mercredi les condoléances de la Turquie "aux petits-enfants des Arméniens tués en 1915" lors des massacres visant cette communauté sous l'Empire ottoman. Dans un communiqué, le chef de gouvernement turc s'est exprimé pour la première fois aussi ouvertement sur ce drame survenu entre 1915 et 1917, aux dernières années de l'Empire ottoman, et qui est reconnu comme un génocide par de nombreux pays, mais pas par la Turquie.
CRUCIFICATION ETERNELLE
Depuis 1995 la France est rentrée dans la repentance.
Marqué par le péché originel, sans cesse tenté par la faute, l'homme est voué au repentir. Pour l'occident, la repentance s'inscrit dans l'héritage judéo-chrétien.
Reconnaissant le mal qu'il a commis, l'homme par l'aveu, demande pardon.
En partie seulement, car moi aussi je suis d'avis que la douleur des arméniens est exploitée un peu trop par des politiques à des fins de politicien.
Toutefois, il faut que l'histoire soit tirée au clair. Et de préférence pour et par les deux parties, en l'occurence entre les turcs et les arméniens.
J'étais aussi d'accord avec le Gouvernement actuel de la Turquie de constituer une commission internationale indépendante, et bien sûr impartiale, afin de trancher une fois pour toute et mettre tout le monde d'accord.
Mais avec le refus des arméniens, cette proposition de la partie turque est restée lettre morte. Je le regrette.
La raison du refus serait : l'Histoire est déjà écrite, il y a des nombreuses pays qui ont qualifié ces massacres (que personnes ne nie) de génocide, alors la Turquie doit se plier aux exigences.
Personnellement, sans prendre partie, je pense que l'Histoire n'est jamais écrite. Elle est racontée, pour ne pas dire imposée par des politiques, au gré du vent des événements et des intérêts de chacun. De plus pour se comprendre et se mettre d'accord, il faut être deux. Il ne sert à rien d'essayer d'imposer sa vision à l'autre sans un travail de mémoire en commun. De ce point de vue là, je pense qu'avec le refus des arméniens, nous avons raté une occasion pour non seulement élucider la question, mais aussi pour réconcilier deux peuples pour la paix.
Les Condoléances ne sont pas une reconnaissance du génocide Arménien.
A défaut d'exprimer la responsabilité du gouvernement Jeune Turc dans ce massacre infâme, elles offrent une tribune notamment aux Intellectuels Turcs qui en ont assez de ce déni durant un siècle.
Un Fils d'un éminent diplomate Turque, reconnaissait le génocide tout en regrettant qu'aucun gouvernement n'oserait se prononcer de peur d'en assumer les responsabilités.
Je remercie le journal "Le point " d'avoir fait un article sur ce sujet sensible et regrette que le Figaro, en ce 24 avril, occulte le génocide pour ne parler que des jambes écartées des Turcs dans le métro.