Plusieurs organisations de défense des droits humains ont exhorté ce mardi les différents sponsors de la prochaine Coupe du monde, organisée au Qatar du 20 novembre au 18 décembre, de faire pression sur la FIFA et le Qatar pour verser des indemnités aux ouvriers ayant travaillé sur les chantiers des stades. Tout en pointant du doigt des abus et des conditions de travail difficiles.
Dix des quatorze entreprises partenaires de la FIFA n'ont pas répondu publiquement sur d'éventuels soutiens, ni répondu aux demandes de discussion sur les « abus liés au tournoi », interpellent Human Rights Watch, Amnesty International et FairSquare dans un communiqué commun.
« Les sponsors devraient utiliser leur influence considérable pour faire pression sur la FIFA et le Qatar, afin que ces derniers assument leurs responsabilités, en matière de droits humains, envers ces travailleurs », a confié Minky Worden, directrice des initiatives mondiales à Human Rights Watch.
Adidas, McDonald's, Coca-Cola et AB InBev vont soutenir les ouvriers
Les trois ONG ont souligné la participation d'Adidas, de McDonald's, de Coca-Cola et d'AB InBevquatre pour verser une compensation financière aux différents travailleurs des chantiers. Visa, Hyundai-Kia, Qatar Energy, Qatar Airways, Vivo, Hisense, Mengniu, Wanda Group, Crypto et Byju's sont ceux qui n'ont pas réagi aux requêtes des ONG, affirment ces dernières.
Par ailleurs, le Qatar est accusé de minimiser le nombre de décès et d'accidents sur le lieu de travail, ainsi que des salaires impayés. Quant au gouvernement, il s'est félicité de ses quelques réformes avec l'instauration d'un salaire minimum, d'un assouplissement de la dépendance des travailleurs envers leurs employeurs et de l'instauration de règles protectrices durant les étés très chauds.