Affaire PPDA : «Je me suis retournée, il avait baissé son pantalon»… Le récit des deux nouvelles plaignantes

EXCLUSIF. Deux nouveaux témoignages de femmes accusant l’ex-star du 20 Heures de TF1 de violences sexuelles viennent d’être portés à la connaissance de la justice. Patrick Poivre d’Arvor fait l’objet d’une enquête ouverte par le parquet de Nanterre.

Les témoignages de Maïté et Alejandra vont rejoindre l’épais dossier PPDA, qui compte dix-neuf plaintes déjà enregistrées, dont neuf pour viol. Abaca/Nicolas Roses
Les témoignages de Maïté et Alejandra vont rejoindre l’épais dossier PPDA, qui compte dix-neuf plaintes déjà enregistrées, dont neuf pour viol. Abaca/Nicolas Roses 

    Deux femmes ont écrit ces tout derniers jours au procureur de la République du tribunal de Nanterre pour porter plainte contre Patrick Poivre d’Arvor. Leurs témoignages étaient jusqu’ici inconnus. Maïté, Belge de 49 ans, et Alejandra, Franco-Argentine de 56 ans, dénoncent des viols datant respectivement de 2005 et de 1992. Ils auraient eu lieu à TF1, dans le bureau de l’ex-présentateur du 20 Heures. Les faits rapportés apparaissent prescrits, mais ces deux plaintes viennent s’ajouter aux dix-neuf déjà enregistrées à ce jour, selon notre décompte, dont neuf pour viol. Jusqu’ici, le journaliste a nié tous les viols et les agressions dont il est accusé. En mai, il a lui-même attaqué les premières plaignantes pour dénonciations calomnieuses et reste présumé innocent.

    Maïté et Alejandra ne se connaissent pas. L’une vit à Paris, l’autre à Buenos Aires (Argentine). Elles ont toutes deux contacté Le Parisien en 2021. La seconde au lendemain de la première plainte contre le journaliste vedette déposée par Florence Porcel. La première en novembre dernier, juste après la publication par Libération de huit nouveaux témoignages de femmes. L’une comme l’autre voulaient raconter leur agression, mais elles ne souhaitaient pas saisir la justice, ni révéler leur identité. Elles pensaient leurs histoires trop anciennes et craignaient le retentissement médiatique, trop dur à porter pour Alejandra, qui se décrit comme « une femme cabossée ».