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Guerre en Ukraine: la Finlande envisage d'ériger un mur le long de sa frontière avec la Russie

Après avoir fermé, la semaine dernière, ses frontières aux touristes russes, la Finlande envisage la construction d'un mur le long de sa frontière avec la Russie. Si elle n'a pas encore constaté d'entrées illégales sur son sol, ce projet vise à contrôler de possibles mouvements massifs de population, ou des attaques hybrides en provenance de la Russie. Preuve que les autorités finlandaises s'inquiètent de la dégradation sécuritaire sur leur flanc est.

La Finlande envisage la construction d'un mur le long de sa frontière avec la Russie. Si elle n'a pas encore constaté d'entrées illégales sur son sol, ce projet vise à contrôler de possibles mouvements massifs de population, ou des attaques hybrides en provenance de la Russie. (Image d'illustration)
La Finlande envisage la construction d'un mur le long de sa frontière avec la Russie. Si elle n'a pas encore constaté d'entrées illégales sur son sol, ce projet vise à contrôler de possibles mouvements massifs de population, ou des attaques hybrides en provenance de la Russie. (Image d'illustration) REUTERS - Janis Laizans
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Avec notre correspondante régionale, Carlotta Morteo

C’est une frontière de 1 300 km, une ligne invisible à travers d’épaisses forêts, glaciales et enneigées la plupart de l’année, qui sépare la Finlande de la Russie. Impossible, et probablement inutile donc, d’ériger un mur sur la totalité de la frontière. Seuls 260 km vont être sécurisés : des tronçons jugés trop poreux par les autorités finlandaises, qui vont remplacer les actuelles barrières de bois par des grilles mieux surveillées, et moins facilement franchissables. 

Travaux coûteux

Cette proposition faite par les garde-frontières, la Première ministre Sanna Marin y a répondu favorablement ce lundi 3 octobre, mais a déclaré vouloir un large consensus de la part du Parlement, car ces travaux, coûteux, pourraient durer plusieurs années. L’enjeu est de réduire le risque sécuritaire d’un exode massif ou de méthodes de guerre hybrides en provenance de la Russie. 

« L’Europe est en guerre. La situation ne pourrait être plus tendue. »

En réponse à certains experts en relations internationales qui estiment que cette décision pourrait accroître les tensions entre la Russie et la Finlande, la dirigeante finlandaise a justifié : « L’Europe est en guerre. La situation ne pourrait être plus tendue. »

À écouter aussi : Les voisins de la Russie veulent être prêts en cas d’attaque

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