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Vallaud-Belkacem : le Mondial et l'Euro 2016 doivent être « un moment de cocorico »

Le premier comité de pilotage de l'Euro 2016 a lieu ce vendredi midi.

Propos recueillis par  et

Publié le 24 avril 2014 à 18h28, modifié le 25 avril 2014 à 12h09

Temps de Lecture 3 min.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports, dans son bureau, à Paris, le 22 avril.

Najat Vallaud-Belkacem participe vendredi à son premier comité de pilotage de l'Euro 2016 en France avec le président de l'UEFA, Michel Platini. Dans un entretien accordé au « Monde » quelques jours plus tôt, la nouvelle ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports affirme que « l'Euro est susceptible de changer l'état d'esprit du pays ». Elle affiche également son soutien au fair-play financier de l'UEFA et estime que les fonds quasi-inépuisables dont bénéficie le PSG pose « une vraie question » en termes d'équité des compétitions. Extraits.

Irez-vous aussi au Brésil pour la Coupe du monde ?
Bien sûr. Je serai présente dès le premier match comme première supportrice des Bleus, et j'aimerais pouvoir revenir en quarts pour les accompagner jusqu'en finale ! Et j'espère évidemment qu'ils vont gagner. Au-delà des résultats, je souhaite que le Mondial soit un moment de cohésion derrière nos couleurs. Un moment de cocorico. Je pense que le pays a vraiment besoin de cela.

Il y a quatre ans, en Afrique du Sud, le Mondial n'avait pas vraiment été un grand moment de communion avec l'équipe de France…
Ce qui s'est passé il y a quatre ans a provoqué un vrai traumatisme, et donc une prise de conscience. Et pas simplement dans l'opinion publique. Chez les joueurs aussi. Cet épisode me semble être derrière nous. Les temps ont bien changé et je pense que les Français se retrouvent derrière leur équipe. Il faut que ce soit un moment populaire.

Vous portez une veste bleue. Qu'est-ce que cela évoque pour vous, les Bleus ?

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1998. L'un des plus beaux moments d'émotion nationale de ces quinze dernières années. J'espère que l'Euro 2016 créera le même amour du maillot bleu. L'Euro est susceptible de changer l'état d'esprit du pays. Nous souffrons depuis quelques années de la crise économique et sociale, bien sûr, mais aussi d'un état d'esprit très défaitiste. L'esprit de conquête qui accompagne les grandes compétitions, comme en 1998, est extraordinaire. Et je suis sûre que l'Euro, si on l'organise bien, si l'on veille à ce que ce soit un événement très populaire, sera un moment magique. Nous y travaillons activement avec Michel Platini.

On vous a vue au Stade de France, samedi 19 avril, pour la finale de la Coupe de la Ligue, et au Parc des Princes, quelques jours plus tôt, pour PSG-Chelsea… C'était vos premières fois ?
J'avais bien plus l'habitude d'aller au stade Gerland, à Lyon, qu'au Parc des Princes ou au Stade de France. Quand vous êtes lyonnais, vous vibrez forcément pour l'Olympique lyonnais. Donc samedi soir je me suis retrouvée dans une drôle de situation parce que je devais être neutre. Du coup, je n'osais plus me lever quand une équipe marquait un but. Il faut dire que l'OL en a marqué moins que le PSG. Et puis il y a cette histoire de penalty… Je ne commente pas. [Rire.]

Vous dites que le combat de votre ministère est celui de l'égalité. Mais quand le PSG bénéficie de fonds quasiment inépuisables, cela ne fausse-t-il pas l'équité de la compétition ?
C'est une vraie question, même si le PSG est une formidable vitrine pour le foot français. Pour garantir l'équité des compétitions, il faut que les masses financières des participants soient à peu près comparables. Mais quand on laisse investir à fonds perdu… C'est pour cela que je soutiens Michel Platini et sa règle du fair-play financier : elle vise à éviter ces déséquilibres. Je pense qu'un jour – on l'a vu dans d'autres pays –, un club en faillite se retournera vers la collectivité publique pour être renfloué, comme les banques il y a quelques années. Or, je ne suis pas pour que l'on privatise les profits quand ça va bien et que l'on socialise les pertes quand ça va mal.

Lire l'intégralité de l'entretien à paraître dans le cahier Sport&Forme de vendredi : « Mon combat, c’est celui de l’égalité »
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