JO 2024 : voici dix jeunes espoirs français à suivre de (très) près

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JO 2024 : voici dix jeunes espoirs français à suivre de (très) près

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Dix espoirs français qui pourraient décrocher une première médaille olympique individuelle aux Jeux Olympiques de Paris en 2024
Dix espoirs français qui pourraient décrocher une première médaille olympique individuelle aux Jeux Olympiques de Paris en 2024
© AFP - HERVIO JEAN-MARIE / KMSP/STEPH CHAMBERS/GETTY IMAGES NORTH AMERICA/KEMPINAIRE STÉPHANE/KMSP/THOMAS SAMSON/CROSNIER JULIEN/KMSP/THOMAS SAMSON/BALLET PAULINE/KMSP/ PHILIPPE LOPEZ/MILLEREAU PHILIPPE/KMSP/

À deux ans de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris, ils sont déjà dans les starting-blocks et rêvent de médailles, chez eux. Voici dix jeunes athlètes, qui portent les espoirs français pour 2024.

Ils ont une petite vingtaine d'années et incarnent la relève du sport olympique français, dans les disciplines individuelles. Champions de France, champions d'Europe, champions du monde... À très exactement deux ans des Jeux olympiques de Paris en 2024, ils s'entrainent d'arrache-pied dans l'objectif de décrocher une, voire plusieurs médailles. Si certains ont déjà connu la pression de Tokyo, d'autres vivront leurs premiers Jeux à la maison. Athlétisme, natation, gymnastique, surf... Zoom sur dix espoirs français, figures de la génération "Paris 2024".

Sasha Zhoya, au 110 mètres haies

À 20 ans, le franco-australo-zimbabwéen Sasha Zhoya est considéré comme l'un des plus prodiges de l'athlétisme français. Champion d'Europe et du monde junior en 2021 sur 110 m haies, il a établi un nouveau record du monde junior dans cette discipline en 12'72 secondes. Le mois dernier, il est devenu champion de France élite, en réalisant la 6e meilleure performance de l'année. S'il a tout raflé chez les jeunes, il doit maintenant trouver sa place chez les seniors. Très attendu aux mondiaux d'Eugene aux États-Unis, il n'a finalement pas réussi à se qualifier pour la finale du 110m haies. Mais il l'a redit, son objectif, ce sont les Jeux : "Quand on voit ce qui va se passer à Paris, on a vraiment envie d'être prêt".

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Sasha Zhoya participe à la demi-finale masculine de 110 m haies lors des mondiaux d'Eugène, le 18 juillet 2022.
Sasha Zhoya participe à la demi-finale masculine de 110 m haies lors des mondiaux d'Eugène, le 18 juillet 2022.
© AFP - HERVIO JEAN-MARIE / KMSP

Gabriel Tual, au 800 mètres

Gabriel Tual, 24 ans, est spécialiste du 800m. S'il n'a pas remporté de titre international chez les jeunes (hormis les Jeux méditerranéens espoirs en 2018), il se hisse petit à petit au plus haut niveau. Après sa septième place aux JO de Tokyo, l'an passé, il a terminé 6e de la finale du 800m aux mondiaux d'Eugene la semaine dernière. "C'est frustrant parce que j'étais venu chercher mieux", a-t-il déclaré à l'issue de l'épreuve. Il attend désormais sa médaille "au cou", dans deux ans.

Gabriel Tual participe à la demi-finale masculine de 800 m lors mondiaux d'athlétisme aux Etats-Unis, le 22 juillet 2022.
Gabriel Tual participe à la demi-finale masculine de 800 m lors mondiaux d'athlétisme aux Etats-Unis, le 22 juillet 2022.
© AFP - HERVIO JEAN-MARIE / KMSP

Cyréna Samba-Mayela, au 60 mètres et 110 mètres haies

Agée de 21 ans, Cyréna Samba-Mayela est devenue en mars dernier championne du monde en salle de 60m haies, aux mondiaux de Belgrade, établissant un nouveau record de France dans cette discipline. Triple championne de France en 60m et 110m haies, elle s'était qualifiée pour les Jeux de Tokyo en 2021, mais avait dû déclarer forfait à cause d'une blessure à l'ischiojambier gauche. Elle dit avoir appris de cette expérience la nécessité de "se renforcer physiquement", en vue de Paris 2024. Aux mondiaux d'Eugene, elle n'a toutefois pas réussi à se qualifier pour les demi-finales du 110m haies, éliminée dès les séries.

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Léon Marchand, en natation

Lui aussi n'a pas 20 ans, mais déjà la carrure d'un grand champion. Léon Marchand est double champion du monde de natation, en 200m et 400m quatre nages. Aux championnats du monde de Budapest en juin, il a également remporté l'argent sur la troisième course qu'il a disputée, le 200m papillon. Le tout, a-t-il confié, grâce à une préparation mentale renforcée, sous la houlette de Bob Bowman, son nouveau coach aux États-Unis, ex-mentor de Michael Phelps. Léon Marchand participera dans deux ans aux premiers jeux de sa carrière, et devrait mener une jeune équipe de natation pleine d'espoir. Signe que la motivation est là, il a établi ce samedi un nouveau record français sur le 200m brasse.

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Logan Fontaine, en eau libre

À 23 ans, le normand Logan Fontaine espère lui aussi briller à Paris. Sacré champion d'Europe junior sur 5 km en 2015, et vice-champion du monde à Yeosu en Corée en 2019 (vidéo ci-dessous), il a pris il y a un mois la 6e place de cette épreuve lors des mondiaux de Budapest. Dans le groupe de tête jusqu'au dernier tour, il n'a pas eu les ressources pour se maintenir et décrocher un podium. Il se sentait toutefois capable d'un meilleur classement. Double champion d'Europe junior sur l'épreuve du 10km en 2017 et 2018, il n'avait pas réussi à se qualifier pour Tokyo dans cette discipline, la seule olympique en eau libre. Ses chronomètres en bassin (400m et 800m) ne lui avaient pas permis non plus de décrocher un billet pour le Japon. Toutefois, il continue à s'exprimer aussi bien en eau libre qu'en bassin. En décembre dernier, il a décroché un second titre de champion de France sur 400m nage libre (bassin). En 2020, en plus de ce titre, il avait remporté le titre sur 800m nage libre. À Paris, il vise donc, au-delà d'une qualification, une médaille.

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Mathilde Gros, en cyclisme sur piste

Au même âge, Mathilde Gros n'en est pas à son premier tour de piste. La prodige du cyclisme français a connu un début de carrière très prometteur de 2015 à 2018 et elle cherche maintenant à confirmer. Championne de France de keirin (course de vitesse où les concurrents roulent derrière un cyclomoteur lancé à 25 km/h jusqu'au dernier tour et sprint final) et du 500m dès l'âge de 16 ans, elle a battu en 2017 le record du monde junior de vitesse, lors de sa première participation aux mondiaux élites. Double championne d'Europe de keirin en 2018 et 2019 (vidéo ci-dessous), elle a également été médaillée d'argent à la Coupe du monde de keirin en 2019. Toutefois, en 2021, lors de ses premiers jeux à Tokyo, elle n'a terminé que 13e de cette épreuve dont elle est spécialiste, et 9e sur l'épreuve de vitesse. La pression notamment lui a pesé, et si elle veut briller à Paris en 2024, elle compte aussi "prendre du plaisir".

Mathilde Gros (au centre) lors de sa première participation aux Jeux Olympiques à Tokyo en 2021
Mathilde Gros (au centre) lors de sa première participation aux Jeux Olympiques à Tokyo en 2021
© AFP - GREG BAKER

Cassandre Beaugrand, en triathlon

Même envie de s'imposer aux Jeux pour Cassandre Beaugrand, championne du monde de triathlon en relais mixte le mois dernier (vidéo ci-dessous). Originaire de Seine-Saint-Denis, l'athlète de 25 ans a brillé dans les catégories jeunes. Quintuple championne de France de cross-country (la course est sa spécialité), elle est devenue vice-championne du monde espoirs de triathlon en 2018, et a terminé troisième aux championnats d'Europe élite la même année. Elle disputera déjà à Paris ses troisièmes jeux. Après Rio, où elle avait été qualifiée en dernière minute, et Tokyo, d'où elle est rentrée avec une médaille en bronze autour du cou (en relais mixte, première médaille olympique de l'histoire pour l'équipe de France de triathlon), elle vise Paris, en individuel et en équipe !

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Koumba Larroque, en lutte

Là encore, malgré sa précocité (23 ans), vous avez peut-être déjà entendu son nom. Numéro une mondiale et favorite pour la médaille d'or, la lutteuse Koumba Larroque a été sortie dès le premier tour Jeux olympiques de Tokyo, en 2021, alors qu'elle menait le combat, à trente secondes de la fin. Ce n'est pas la première fois, qu'elle échoue ainsi aux portes de la victoire : en 2018, aux championnats du monde, elle se blesse au genou lors de la finale, et voit déjà l'or lui échapper (vidépo ci-dessous). Multimédaillée chez les jeunes, vice-championne d'Europe et du monde dans la catégorie des moins de 68kg en 2018, championne d'Europe en 2021, elle devrait viser l'or olympique dans deux ans.

Koumba Larroque (à gauche en rouge), aux Jeux Olympiques de Tokyo, le 2 août 2021
Koumba Larroque (à gauche en rouge), aux Jeux Olympiques de Tokyo, le 2 août 2021
© AFP - MONTIGNY PHILIPPE / KMSP

Mélanie de Jesus dos Santos, en gymnastique artistique

Les JO de Paris de 2024 seront-ils pour la gymnaste française ceux de la consécration ? À 22 ans, elle est déjà, femmes et hommes cofondus, la Française la plus titrée aux championnats d'Europe, avec sept médailles, dont quatre en or. Toutefois, elle n'a terminé qu'à la 11e place du concours général lors des jeux de Tokyo en 2021. Déçue de sa performance, elle s'est alors posée la question de continuer ou non la gymnastique. Elle a finalement décidé de reprendre le chemin de la compétition, sur les conseils de l'athlète américaine Simone Biles, qu'elle a récemment rejoint à Houston, pour parfaire sa préparation aux Jeux de Paris. À Tokyo, elle avait également terminé 6e de l'épreuve par équipe et 6e aux barres asymétriques. À suivre !

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Kauli Vaast, en surf

Kauli Vaast, né à Tahiti, est à 20 ans l'une des étoiles montantes du surf français. Triple champion d'Europe junior, il a remporté en juillet 2020 la Coupe de la Confédération à Hossegor (créée après le Covid), où il a impressionné avec un 20/20 en finale. L'épreuve de surf des JO de Paris se déroulera chez lui, sur le spot de Teahupo'o, qu'il connait bien et où il a surfé une très impressionnante vague l'été dernier. Cette épreuve des jeux de Paris, dans deux ans est "son rêve absolu, l'objectif suprême."

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