Une étincelle au cœur des ténèbres. Des Afghanes organisent des séances de lecture pour femmes à Hérat, lors desquelles elles discutent de Simone de Beauvoir, d’Oriana Fallaci et de Virginia Woolf, entre autres. Ces rencontres apportent un instant de répit aux femmes face aux sévères restrictions imposées par les talibans.

Alors que les pressions économiques, la fermeture des écoles de filles et l’interdiction des activités culturelles dans de nombreuses villes et villages du pays ont provoqué une forte baisse de la lecture et la faillite des libraires et des éditeurs, les femmes de Hérat, dans l’ouest du pays, tentent de garder allumées les flammes de la culture dans un recoin du sol afghan.

Ainsi, des étudiantes, des poétesses et des écrivaines se réunissent toutes les deux semaines pour étudier les ouvrages précieux de la littérature moderne, de l’histoire, de l’art et des études féminines.

“Les séances de lecture pour femmes avec la participation enthousiaste des femmes et des filles d’Hérat n’ont pas connu de pause” [depuis la prise de pouvoir par les