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Grippe aviaire : le niveau de risque réévalué à "élevé" en France, les volailles confinées

Selon un arrêté publié au Journal officiel jeudi, le niveau de risque de la grippe aviaire a été porté de "modéréré" à "élevé" sur l'ensemble du territoire métropolitain. Les éleveurs sont contraints de confiner leurs volailles.

Le niveau de risque de la grippe aviaire est passé à "élevé" en France, les volailles confinées Le niveau de risque de la grippe aviaire est passé à "élevé" en France, les volailles confinées
Le niveau de risque de la grippe aviaire est passé à "élevé" en France, les volailles confinées © AFP - Justine Bonnery / Hans Lucas

La grippe aviaire continue de se propager en France. Ce jeudi, le niveau de risque est passé de "modéré" à "élevé" sur l'ensemble du territoire métropolitain, selon un arrêté publié au Journal officiel. Par conséquent, les éleveurs sont tenus de confiner leurs volailles

Les principales régions de production, la Bretagne et le Pays de la Loire, mais aussi le département des Deux-Sèvres, étaient déjà soumis à cette obligation depuis la mi-octobre mais l'épizootie a continué de se propager ces derniers jours, un foyer ayant notamment été découvert dans le Gard la semaine dernière. Quelques semaines plus tôt, un autre foyer avait été détecté en Dordogne, le premier dans le Sud-Ouest du pays.

21 millions de volailles abattues 

Après une saison 2021-2022 catastrophique (plus de 21 millions de volailles abattues entre fin novembre et mi-mai), le virus a recommencé à frapper des élevages français dès la fin juillet, de manière exceptionnellement précoce. Face à cette diffusion du virus de l'influenza aviaire hautement pathogène (H5N1) et à l'approche de l'automne, période du début des migrations d'oiseaux sauvages et de baisse des températures, les autorités avaient déjà relevé début octobre le niveau de risque de "négligeable" à "modéré" sur l'ensemble du pays.

"Aucun type d'élevage n'est épargné", avait déploré mercredi Yves-Marie Beaudet, le président du Comité national pour la promotion de l'oeuf (CNPO), à l'occasion d'une conférence de presse. "C'est quelque chose qui donne des frissons", a-t-il ajouté, en alertant sur le risque que représente l'épizootie pour la production d'oeuf. "Les éleveurs sont traumatisés, certains arrêtent de produire pour ne pas revivre le printemps" dernier, remarquait également cette semaine auprès de l'AFP le président de la chambre d'agriculture de Vendée, Joël Limouzin.

Plus d'un milliard d'euros d'indemnisations versé par l'État

Selon lui, la profession s'impatiente de voir déployer les vaccins en cours d'expérimentation en Europe, seule manière de faire face à un virus devenu "endémique", avec lequel il faudra cohabiter durablement. Sinon, "comment continuer" à produire si des millions d'animaux doivent être euthanasiés chaque année, s'est-il interrogé.

Avant même la reprise de l'épizootie cet été, la facture de la grippe aviaire s'élevait pour l'Etat à plus d'un milliard d'euros consacré à l'indemnisation des pertes des professionnels. Depuis le 1er août, 18 pays européens ont repéré le virus sur leur territoire, selon la plateforme française d'épidémiosurveillance en santé animale (ESA), l'Allemagne et la France comptant le plus de foyers en élevages.

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