L'épidémie de bronchiolite toujours à "un niveau très élevé" en France métropolitaine

Par AFP

L'épidémie de bronchiolite reste à "un niveau très élevé" en France métropolitaine, malgré un infléchissement, "peut-être transitoire" après les vacances scolaires de la Toussaint, ont observé mercredi les autorités sanitaires.
L'épidémie de bronchiolite reste à "un niveau très élevé" en France métropolitaine, malgré un infléchissement, "peut-être transitoire" après les vacances scolaires de la Toussaint, ont observé mercredi les autorités sanitaires. Photo Georges Robert

L'épidémie de bronchiolite reste à "un niveau très élevé" en France métropolitaine, malgré un infléchissement, "peut-être transitoire" après les vacances scolaires de la Toussaint, ont observé mercredi les autorités sanitaires.

Si les indicateurs de surveillance chez les enfants de moins de deux ans affichent une "diminution" dans la plupart des régions métropolitaines, Santé Publique France a prévenu que ce reflux "peut être transitoire à la suite des congés scolaires de Toussaint".

Outremer, Mayotte est passé en phase épidémique.

Si elles ont baissé, "les hospitalisations pour bronchiolite représentent pour la deuxième semaine consécutive la moitié des hospitalisations suite à un passage aux urgences chez les enfants de moins de deux ans" en métropole, a souligné l'agence sanitaire dans son bilan hebdomadaire.

Un total de 5 565 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite en métropole dans la semaine du 7 au 13 novembre, soit un recul de 20% comparé à la semaine précédente. Quelque 2.027 enfants ont finalement été hospitalisés.

Il y a une semaine, Santé Publique France avait signalé des passages aux urgences et des hospitalisations à des niveaux records "depuis plus de 10 ans".

L’intensité de l'épidémie est plus intense dans la moitié nord de la métropole et en Guadeloupe, selon l'agence sanitaire.

Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante. Si elle est angoissante pour les jeunes parents, elle est la plupart du temps bénigne. Dans certains cas, elle peut nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation. Cette épidémie vient frapper des urgences pédiatriques plongées dans une crise liée à des conditions de travail insatisfaisantes et un manque de personnel.

Sous pression, le ministre de la Santé a déclenché mercredi dernier un plan d'urgence national, dit ORSAN, prévu pour des situations sanitaires exceptionnelles, afin de "renforcer encore les moyens des ARS (agences régionales de santé) et permettre que l'ensemble de l'hôpital puisse se concentrer sur ce problème particulièrement aigu aujourd'hui".

Une semaine auparavant, François Braun avait annoncé de nouvelles mesures notamment pour les services pédiatriques, pour un montant total d'environ 400 millions d'euros.

Avec cette épidémie précoce et intense, les "cabinets pédiatriques sont aussi en situation de saturation", a affirmé Brigitte Virey, présidente du Syndicat national des pédiatres français, mardi dans Le Monde

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