“Au rythme où la Russie use équipements, munitions et armements, on peut se poser la question de savoir avec quelle efficacité et combien de temps elle va pouvoir poursuivre sa guerre contre l’Ukraine”, annonce le Wall Street Journal. “Ils sont à court de tout”, assure Eliot Cohen, du think tank Center for Strategic and International Studies, interrogé par le quotidien américain. L’armée russe manque d’hommes et aussi de munitions.

Des experts militaires et analystes occidentaux et ukrainiens font en effet état d’éléments laissant entendre que les stocks russes, en particulier ceux de missiles, s’amenuisent. Certes, note le Wall Street Journal, Moscou continue de bombarder l’Ukraine, notamment ses infrastructures énergétiques, “mais la fréquence de déploiement de ces missiles a nettement baissé”. Seuls 15 missiles de croisière Kalibr auraient été tirés durant tout le mois d’octobre, contre une vingtaine en moyenne chaque jour au début de l’invasion, rapporte Iouriy Ihnat, porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, cité par le journal.

Preuve que les stocks russes fondent, Moscou, un des plus gros producteurs d’armes au monde, se tourne