La harissa tunisienne fait son entrée au patrimoine de l'Unesco

Élément phare du patrimoine culinaire national tunisien, le condiment épicé vient d'être classé par l'Unesco, ce jeudi 1er décembre, au patrimoine immatériel de l'humanité.

La rédaction Publié le 01/12/2022 à 16:16, mis à jour le 01/12/2022 à 16:16
Cuisinée à partir de piments séchés au soleil, d’épices fraîchement préparées et d’huile d’olive, la harissa est une véritable "institution" dans la tradition culinaire de la Tunisie, également apprécié au-delà des frontières tunisiennes. Photo AFP

Réuni à Rabat, le Comité du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco a annoncé avoir inscrit à sa liste de patrimoine immatériel "la harissa, savoirs, savoir-faire et pratiques culinaires et sociales", ce jeudi 1er décembre.

Cuisinée à partir de piments séchés au soleil, d’épices fraîchement préparées et d’huile d’olive, la harissa est une véritable "institution" dans la tradition culinaire de la Tunisie, également appréciée au-delà des frontières tunisiennes.

"Élément fédérateur de tout un pays"

"Elle est perçue comme un élément identitaire du patrimoine culinaire national, et un facteur de cohésion sociale", mentionne le dossier de candidature présenté par la Tunisie.

"Préparée et consommée sur tout le territoire tunisien, la harissa est perçue comme un élément fédérateur de tout un pays. Faisant partie intégrante des provisions domestiques et des traditions culinaires et alimentaires quotidiennes de toute la société tunisienne, la harissa est préparée, le plus souvent, par les femmes dans un cadre familial ou vicinal convivial, à caractère festif, marqué par une entraide communautaire remarquable."

Après la baguette française, la harissa s'ajoute ainsi aux plus de 500 éléments déjà inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

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Nice-Matin

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