Après les plaintes d’étudiants, Sciences Po Paris écarte sa professeure de danse «sexiste»
Le cours du soir ne reprendra pas à la rentrée. Des élèves se sont plaints de discrimination. La professeure ne souhaitait pas que deux hommes ou deux femmes dansent ensemble.
![«Je n’ai eu aucun propos discriminatoire ni vexatoire», se défend Valérie, qui a été exclue par Sciences Po. LP/Céline Carez](/resizer/ZLTHqgn9Ptq7w9NRL-xOI1_nFKw=/932x582/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/QGOO3FSUOBECVN6HMUNNQBUYBE.jpg)
Un tango se danse-t-il forcément entre un homme et une femme ? Deux hommes peuvent-ils performer en duo des pas de paso-doble avec autant de panache et de « légitimité » qu’un couple affiché hétérosexuel ? Dans la rumba ou le cha-cha-cha, le sexe détermine-t-il la position dominante ou dominé des danseurs ? Ces questions ont atterri dans les bureaux feutrés de la direction d’une des plus prestigieuses écoles de la République française, à la suite de plaintes d’étudiants en interne.
L‘Institut d’études politiques (IEP) de Paris, alias Sciences Po, fabrique à élites de la rue Saint-Guillaume (VIIe), vient en effet de congédier sa professeure de « danse de salon ». Motif ? « Discrimination. »