Michel Hamilière racontait que son épouse l'avait quitté après avoir appris sa liaison adultère. Lors de son décès, les gendarmes s'inquiètent de ne pas réussir à retrouver sa femme. Et pour cause, son corps avait été découvert un an plus tôt aux Pays-Bas, sans que les enquêteurs parviennent à l’identifier. Michel Hamilière avait inventé cette histoire pour cacher son crime.
Samedi 22 juin 2019, Westrdorpe, petite ville des Pays-Bas, à la frontière belge. Il est 11 h lorsque près du canal de Gand, à la sortie de la commune, un passant aperçoit une forme étrange, au milieu d’un champ de roseaux. L’homme s’avance puis se pétrifie. C'est un corps nu et inerte, celui d’une dame aux cheveux blonds, étendu au sol. Le promeneur contacte les services d’enquête. Quelques minutes plus tard, la police technique et scientifique confirme la piste criminelle. La victime a les pieds liés. Ses genoux portent des traces de pression. Ses cheveux couverts de sang cachent un crâne meurtri. Cette femme d’une soixantaine d’années a reçu une balle à l’arrière de la tête. L’ogive est d’ailleurs toujours présente, coincée dans les os. En observant les lésions, le légiste, qui œuvre sur place, explique que la victime a subi une véritable exécution. Le tueur l’a mise à genoux avant de l’abattre. Selon le médecin, le crime ne s’est pas déroulé sur place. L’absence de projections de sang le prouve : le corps a été déposé à cet endroit après la mort.
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