C'est le cauchemar de tout voyageur. Une femme de 24 ans a fait une mauvaise découverte lors d'un séjour à Rouen (Normandie) dans un Airbnb qu'elle avait loué. Larissa Angaman, originaire de Dieppe, a expliqué avoir débusqué des caméras cachées dans une réveil et une multiprise du logement, relate le site spécialisé en faits divers Actu.fr 76.
Dimanche 11 décembre 2022, elle a porté plainte pour "atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne" dans sa ville de résidence. Celle-ci a ensuite été prise en charge par la police de Rouen.
Enregistrement d'images dans la salle de bain
Larissa Angaman était avec son petit-ami lorsqu'elle a porté son attention à un objet de l'appartement au détail troublant. "En me réveillant à 4 heures du matin, je suis allée aux toilettes et j’ai remarqué qu’un petit réveil était posé sur une étagère. Par le biais d’un reflet, j’ai constaté qu’un petit objectif était dissimulé derrière l’écran de ce réveil. J’ai donc réveillé mon copain qui a démonté le réveil. Et il y avait bien une caméra dedans avec une carte SD intégrée !", a-t-elle déclaré au site d'actualité.
En étendant les recherches, le couple découvre un système similaire dissimulé dans une multiprise. Les deux locataires emportent le matériel afin de les examiner de plus près. Larissa Angaman explique avoir demandé à son père de démonter les appareils et que ce dernier en aurait tiré des cartes SD destinés à stocker des fichiers.
"Il y avait des images de moi dans la douche, de mes amis allant aux toilettes ! C’est horrible ! (...) J’ai été violée dans mon intimité.", regrette la jeune femme auprès d'Actu.fr. Sur l'une des vidéos, le propriétaire est même filmé en train d'installer le dispositif caché.
Le propriétaire suspendu par Airbnb
Contactée par Actu.fr, la plateforme de location dit avoir suspendu le propriétaire et proposé à Larissa Angaman un remboursement total de son b Airbnb se veut rassurant et précise que "moins de 0,1 % des réservations donnent lieu à un signalement de sécurité de la part des hôtes ou des voyageurs."
Mais pour la jeune victime, le traumatisme est réel : "J’y pense tout le temps depuis, j’en rêve même ! C’est stressant !".