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Coupe du monde: 19% des Français qui voulaient boycotter ont changé d’avis

Selon un sondage BVA pour RTL et Orange, 19% des Français qui avaient décidé de boycotter la Coupe du monde ont changé d’avis en raison du bon parcours des Bleus, qualifiés pour la finale face à l’Argentine, dimanche (16h).

Le parcours de l’équipe de France plus fort que le boycott. Selon le dernier baromètre BVA pour RTL et Orange, 19% des Français qui avaient affiché leur volonté de boycotter la Coupe du monde ont finalement changé d’avis. Avant le coup d’envoi de la compétition, plus de 6 Français sur 10 assuraient ne pas vouloir suivre ce Mondial organisé au Qatar, pointé du doigt sur les questions des droits humains et pour les conditions des travailleurs migrants sur les chantiers de cette compétition.

Le boycott suivi par 37% des Français

Beaucoup ont revu leur positionnement. L’opinion des Français a aussi évolué dans le sillage des hommes de Didier Deschamps, qualifiés pour la finale dimanche (16h) face à l’Argentine. 43% des Français déclarent ne jamais avoir eu l’intention de boycotter la compétition. Le ratio est encore plus élevé chez les fans de foot qui sont près de 6 sur 10 à ne pas vouloir manquer cet événement.

Le boycott a été suivi par 37% des Français selon leurs déclarations, poursuit le baromètre qui isole cette position selon les familles politiques. Les personnes qui ont le plus boycotté sont principalement les sympathisants EELV (60%) et les électeurs de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle 2022.

Les grosses audiences des Bleus (20,7 millions de téléspectateurs sur TF1 contre le Maroc) sont jugées négativement par 33% des Français sondés. Les conditions d’organisation de cette Coupe du monde interpellent tout de même les sondés. Seulement 4 Français sur 10 (44%) estiment que cet engouement autour de l’équipe de France est normal.

La finale contre l’Argentine dimanche (16h) devrait signer une nouvelle audience très forte sur TF1 et beIN Sports (qui ne communique pas ces chiffres). Depuis le début de la compétition, Didier Deschamps a pris le soin d’éviter de répondre aux questions sur les droits humains, assurant ne pas y être insensible mais être tourné uniquement sur le terrain. Noël Le Graët, président de la Fédération française de football (FFF), a pris ses distances avec le mouvement pour le port d’un brassard aux couleurs arc-en-ciel pour la défense des droits LGBT+. En quarts de finale, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait arboré une tenue avec des manches à ces couleurs.

NC