À Bruxelles, une conférence sur les dérives du transgenrisme violemment perturbée par des jets de matière fécale

Des militants du “collectif Ursula” ont interrompu la conférence de Céline Masson et Caroline Eliacheff sur les dérives du mouvement trans, au Café Laïque de Bruxelles.

Au sein de la Police, il est aussi possible d’avoir des pratiques managériales innovantes.
Des militants du “collectif Ursula” ont interrompu la conférence de Céline Masson et Caroline Eliacheff sur les dérives du mouvement trans, au Café Laïque de Bruxelles. ©D.R.

Ce jeudi 15 décembre, la professeur Céline Masson et la pédopsychiatre Caroline Eliacheff étaient invitées au Café Laïque de Bruxelles afin de présenter leur dernier essai La Fabrique de l’enfant transgenre (éditions de l’Observatoire). La conférence qui visait à alimenter la discussion autour des dérives du mouvement trans a rapidement été interrompue par un collectif surnommé “Ursula”. Après une demi-heure, une vingtaine d’individus cagoulés ont profité de la sortie d’un individu pour s’engouffrer dans le café avant de jeter des pots en terre cuite contenant de la litière et des excréments sur le public. Les activistes ont également crié des slogans hostiles à l’association “La petite sirène”, fondée par Céline Masson et Caroline Eliacheff.

Après les jets de matière fécale, ils ont renversé les chaises, bousculé tout le monde et tenté de s’approcher du fond de la salle, avant que des personnes ne s’interposent pour les empêcher de s’en prendre aux conférencières”, raconte au Figaro Florence Bergeaud-Blackler, qui se dit “choquée” par cette agression inédite contre son établissement associatif.

Peu après les faits, la police est arrivée sur place mais elle n’a pu interpeller qu’une militante, tandis que le reste du collectif s’était enfui. Les participants de la conférence ont pourtant insisté pour que les militants expliquent leurs agissements. Florence Bergeaud-Blackler indique avoir porté plainte. Quant à Caroline Eliacheff, elle regrette le déroulement de la soirée et la violence dont elle est régulièrement victime. “Je ne suis plus tranquille nulle part. La seule solution pour moi est d’être présente par surprise à des événements, comme vendredi dernier lors d’un colloque à la faculté de médecine de Paris, ou bien de demander un important dispositif policier comme ce fut le cas à Issy-les-Moulineaux où les autorités ont contrôlé les participants un par un”.

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