Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Actualités

La nature menacée par des extinctions en cascade

Parce que chaque espèce dépend des autres, la disparition d'une espèce peut entraîner celle de son prédateur. ©AdobeStock

Le réchauffement climatique et la dégradation des habitats naturels vont causer une « cascade » d'extinctions parmi les espèces d'animaux et de plantes, selon une nouvelle étude (16/12). 30millionsdamis.fr déplore ce triste constat et en appelle à des actions concrètes pour y remédier.

La Terre va perdre entre 6% et 10% de ses animaux et ses plantes d'ici 2050 et jusqu'à 27% d'ici 2100, selon une étude publiée dans le journal Science Advances.

Cette estimation s'appuie sur de nouveaux outils de modélisation forgés par deux scientifiques européen et australien afin de mieux prendre en compte les « co-extinctions », fruits de la disparition « en cascade » d'espèces interdépendantes. Par exemple lorsqu'une espèce disparaît en raison du changement climatique (extinction primaire), son prédateur finit lui aussi par s'éteindre faute de nourriture (co-extinction). « Chaque espèce dépend des autres d'une certaine manière », souligne le professeur Corey Bradshaw de l'université australienne de Flinders et co-auteur de l'étude.

Un million d'espèces menacées d'extinction

Ce constat d'extinctions en chaîne « inévitables » intervient au moment où les ministres du monde entier sont réunis pour la COP15 à Montréal afin de sceller un nouveau « pacte de paix avec la nature ». Les défis sont considérables alors qu'un million d'espèces sont menacées d'extinction. Le changement climatique devrait accélérer ce mouvement sous l'effet des événements météorologiques extrêmes, des changements de comportements ou d'habitats. Mais les auteurs de l'étude estiment que les précédentes modélisations n'avaient pas pris en compte les co-extinctions. Pour mieux les appréhender, ils ont construit avec l'aide d'ordinateurs surpuissants une énorme « Planète Terre virtuelle » prenant en compte « qui mange qui », a expliqué à l'AFP Corey Bradshaw. Ce modèle a permis de simuler différents scénarios de changement climatique et de dégradation des habitats - par exemple sous l'effet de la déforestation - pour prédire la perte de biodiversité à un endroit donné. Les chercheurs prédisent que la menace la plus importante se matérialisera là où la biodiversité est aussi la plus importante. Ils ont aussi établi que le changement climatique serait responsable de la plus grande proportion d'extinctions, un nouveau rappel que les deux crises du climat et de la biodiversité sont intimement liées.

(Avec AFP)