Environnement

La disparition des glaciers est plus importante que prévue d'après une nouvelle étude

Un glacier près du lac George, à Anchorage, en Alaska.

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Par Paul Verdeau

Ce n’est une surprise pour personne, mais la fonte des glaciers ne va pas s’arrêter. Loin de là, puisque selon une étude qui paraît ce vendredi dans la revue Science, la perte de masse des glaciers va être plus forte que prévu, rapporte le CNRS dans un communiqué.

Selon l’équipe de chercheurs, parmi lesquels des scientifiques du CNRS et de l’Université de Toulouse, elle va augmenter de 14% à 23% par rapport aux précédentes projections, qui ont notamment servi de base au dernier rapport du GIEC.

D’après le CNRS, 49% des petits glaciers, de moins d’un kilomètre carré, pourraient disparaître d’ici 2100, même en cas de limitation de la hausse des températures à 1,5 °C.

Le niveau de la mer monterait alors de 9 cm… et de 15,4 cm si la hausse atteignait les 4 °C. Dans ce dernier scénario, 80% des glaciers seraient amenés à disparaître, y compris des gros glaciers. Mais le communiqué montre des signes d’espoir : "les pertes de masse des plus grands glaciers, comme ceux d’Alaska, de l’Arctique canadien ou autour de l’Antarctique pourraient encore être limitées avec la mise en place de mesures pour contenir l’augmentation des températures", conclut-il.

Sur la même thématique : extrait de Matin Première du 05/01/2023

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