L’épidémie d’Ebola en Ouganda est terminée, a annoncé, ce mercredi, l’Organisation mondiale de la Santé.
Moins de quatre mois après l’annonce du début de l’épidémie en Ouganda qui a coûté la vie à 55 personnes, l’épidémie est terminée, ont annoncé, ce mercredi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la ministre ougandaise de la Santé. « Nous avons contrôlé avec succès l’épidémie d’Ebola en Ouganda », s’est félicitée Jane Ruth Aceng, lors d’une cérémonie organisée à Mubende, l’épicentre de l’épidémie.
Selon l’OMS, une épidémie est dite enrayée lorsqu’il n’y a pas de nouveau cas pendant 42 jours consécutifs, soit deux fois la période d’incubation d’Ebola. Le dernier patient confirmé porteur du virus est sorti de l’hôpital le 30 novembre, ont annoncé les autorités sanitaires.
« L’Ouganda a mis fin rapidement à l’épidémie d’Ebola en renforçant les mesures de contrôle clés telles que la surveillance, la recherche des contacts et l’infection, la prévention et le contrôle », selon Jane Ruth Aceng, précisant que 142 cas ont été confirmés dans le pays et que 55 personnes étaient mortes.
Cette maladie est réapparue le 20 septembre 2022 dans le centre de l’Ouganda, avec un premier cas issu d’une souche dite « soudanaise », dont il n’existe pour l’heure aucun vaccin. Mais trois vaccins expérimentaux - l’un développé par l’Université d’Oxford et le Jenner Institute en Grande-Bretagne, un autre par le Sabin Vaccine Institute aux États-Unis et un troisième par l’International AIDS Vaccine Initiative (IAVI) - sont actuellement testés en Ouganda, après de premières livraisons en décembre. Selon l’OMS, le pays a reçu 5 000 doses de vaccins.
L’Ouganda, pays d’Afrique de l’Est, a connu sept épidémies d’Ebola, dont cinq avec la souche dite « soudanaise », a rappelé la ministre de la Santé, qui a précisé que l’origine de l’épidémie en septembre dernier « n’est pas encore connue ».