La Nasa découvre une deuxième planète potentiellement habitable, de la taille de la Terre
Dans un communiqué publié mardi 10 janvier 2023, la Nasa a annoncé avoir repéré une exoplanète potentiellement habitable. Découverte dans le cadre de la mission Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS), cette planète nommée TOI 700 e aurait approximativement la taille de la Terre.
Une nouvelle planète de la taille de la Terre a été découverte par des scientifiques de la Nasa dans le cadre de la mission Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS), a annoncé l’agence spatiale américaine dans un communiqué publié mardi 10 janvier 2023. D’après les propos des spécialistes relayés par CNN , ce corps céleste baptisé TOI 700 e serait potentiellement habitable.
Recenser les exoplanètes
Lancés en 2018, la mission TESS et le télescope du même nom ont pour objectif de recenser de manière systématique les exoplanètes et les planètes telluriques gravitant dans la zone habitable d’étoiles situées à proximité de la Terre.
En l’occurrence, cette exoplanète était en orbite autour de l’étoile TOI 700 lorsqu’elle a été découverte, à l’instar des trois autres exoplanètes également identifiées dans le cadre de la mission TESS : TOI 700 b, TOI 700 c et TOI 700 d. Une « exoplanète » est une planète qui se situe en dehors du système solaire, rappelle BFM TV . TOI 700 e se trouvait à environ 100 années-lumière de la planète bleue lorsqu’elle a été repérée.
De l’eau liquide pourrait s’y trouver
Selon les scientifiques, cette exoplanète serait rocheuse. Sa taille correspondrait à environ 95 % de celle de la Terre, soit 10 % de moins que TOI 700 d, dont la découverte en 2020 avait fait grand bruit. Les deux exoplanètes se trouvent en effet dans la zone habitable de leur étoile, c’est-à-dire à une distance suffisante pour que de l’eau liquide puisse potentiellement exister à leur surface et, avec elle, des formes de vie.
« Cela fait du système TOI 700 une perspective intéressante pour un suivi supplémentaire. […] Le système montre également comment les observations supplémentaires de TESS nous aident à trouver des mondes de plus en plus petits », s’est réjouie Emily Gilbert, chercheuse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa (Pasadena, Californie) et autrice de l’étude réalisée à la suite de cette encourageante découverte.