Né de la collaboration entre les États-Unis, l’Europe et le Canada, le télescope spatial James-Webb (JWST) fête, ce jeudi 12 janvier, ces six premiers mois passés à observer l’espace. En moins d’un an le JWST a déjà fait des observations inédites, telle la première prise de vue d’une exoplanète, ou celle de l’étoile la plus éloignée de la Terre. Il a su également mettre à jour des clichés saisis par son prédécesseur Hubble, avec une qualité d’image que lui permettent ses seize miroirs revêtus d’or. Il a ainsi à nouveau immortalisé les Piliers de la création, une des plus belles photos astronomique qui soit.

Prévu pour ne fonctionner qu’entre cinq et dix années, au large de la Terre au point de Lagrange 2 (à 1,5 million de kilomètres de notre planète, un point idéal pour observer l’espace lointain), le JWST a profité d’un lancement optimal d’une fusée Ariane 5, qui lui permettra finalement de percer des mystères astronomiques pendant plus d’une décennie. Il tentera ainsi de découvrir où et quand les premières étoiles se sont formées, scrutera l’espace à la recherche de traces de vie ou encore essaiera de comprendre comment des planètes comme la nôtre se sont enrichies en eau.