Michelet : « Ces deux moitiés de l'humanité, l'Europe et l'Asie, la religion chrétienne et la musulmane, s'étaient perdues de vue, lorsqu'elles furent replacées en face par la croisade... » | L’Histoire en citations
Chronique du jour

 

Le Moyen Âge très chrétien devient le temps des croisades.

Le pape Urbain II prêche la première croisade en 1095 et Jérusalem est reprise aux musulmans par les chrétiens (1099). Au total, huit croisades et une série de massacres. Autre combat contre l’ « hérésie » cathare dans le Midi de la France : l’Église passe de la prédication à la répression, d’où la tragique croisade contre les Albigeois, au début du XIIIe siècle.

Les commentaires sont allégés, les coupes signalées (…) Retrouvez l’intégralité dans nos Chroniques de l’Histoire en citations.

« Il y avait bien longtemps que ces deux cœurs, ces deux moitiés de l’humanité, l’Europe et l’Asie, la religion chrétienne et la musulmane, s’étaient perdues de vue, lorsqu’elles furent replacées en face par la croisade, et qu’elles se regardèrent. Le premier coup d’œil fut d’horreur. »166

Jules MICHELET (1798-1874), Histoire de France, tome II (1833)

L’historien du XIXe siècle évoque la première croisade (1096-1099). L’événement épique sollicite naturellement le lyrisme et le romantisme d’une œuvre infiniment riche, basée sur une documentation rigoureuse (…)

« Ils deviendront des soldats, ceux qui, jusqu’à ce jour, furent des brigands ; ils combattront légitimement contre les barbares, ceux qui se battaient contre leurs frères et leurs cousins ; et ils mériteront la récompense éternelle, ceux qui se louaient comme mercenaires pour un peu d’argent. »167

URBAIN II (vers 1042-1099), Concile de Clermont, 1095. Les Croisades (1934), Frantz Funck-Bretano

Grand orateur, il commence à prêcher la première croisade, pour la « délivrance des Lieux saints » – notamment Jérusalem et le tombeau du Christ – occupés par les musulmans (…) Le pape promet aux croisés le paradis (…)

« Dieu le veut ! »168

Cri de guerre et de ralliement des croisés, lancé dès la première croisade (…)

(…) La « croisade populaire » part en 1096, conduite par Pierre L’Hermite et Gautier sans Avoir (…) La croisade des barons part en 1097, forte de 30 000 hommes et de quatre armées qui convergent sur Constantinople, chacune par son chemin (…) La prise de Jérusalem intervient en 1099.

« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même et qu’il prenne sa croix et me suive. »169

JÉSUS (vers 4 av. J.-C.-vers 28). Bible, Nouveau Testament, Évangile de Matthieu

Ces paroles deviennent symbole de ralliement pour les croisés (…) Grand absent de la première croisade, le roi de France Philippe Ier, excommunié pour avoir répudié Berthe, sa première femme et s’être remarié. Donc, interdit de croisade (…)

« La folie des croisades est ce qui a le plus honoré la raison humaine. »170

Léon BLOY (1846-1917), La Femme pauvre (1897)

Catholique ardent, visionnaire et mystique, il encense les croisades que, de son côté, Nietzsche qualifie d’« entreprises de haute piraterie ».

« Pourquoi, malheureux, massacrez-vous l’armée du Christ, qui est aussi la mienne ? Je n’ai pourtant aucune querelle avec votre empereur. »171

BOHÉMOND Ier (1057-1111), prince normand, janvier 1097. Gesta Francorum, Histoire de la première croisade, anonyme

Futur prince d’Antioche, il apostrophe des Turcs au service de l’empereur de Byzance, qui ont attaqué l’armée des croisés. À quoi ils répondent : « Nous ne pouvons pas agir autrement : nous nous sommes loués à la solde de l’empereur et tout ce qu’il nous ordonne, il nous faut l’accomplir. » (…)

« Si aujourd’hui ils veulent prendre part à la lutte, qu’ils viennent vaillamment. »172

BOHÉMOND Ier (1057-1111), prince normand, juillet 1097. Gesta Francorum, Histoire de la première croisade, anonyme

Ce prince forme avec ses Normands l’avant-garde de l’armée des croisés. Il est attaqué par les Turcs à Dorylée (actuelle Eskisehir). Il envoie alors des messagers vers le gros des armées pour demander secours.

« Soyez de toute manière unanimes dans la foi du Christ et dans la victoire de la Sainte Croix, car aujourd’hui, s’il plaît à Dieu, vous deviendrez tous riches. »173

Chefs croisés venus au secours de Bohémond, Dorylée, 1097. Gesta Francorum, Histoire de la première croisade, anonyme

Double argument de la foi et du pillage. Dorylée reste dans l’histoire comme la victoire de Godefroy de Bouillon sur les Turcs.

« Entrons ensemble et pillons la ville : que celui qui aura la plus grosse part la garde et que celui qui pourra prendre prenne. »174

BAUDOIN (1058-1118), frère de Godefroy de Bouillon, à Tancrède, neveu de Bohémond, septembre 1097. Gesta Francorum

Tancrède (…) assiège Tarse. Les bourgeois de la ville, tous chrétiens, lui proposent de lui remettre les clés de leur cité. Le comte Baudoin (futur Baudouin Ier, premier roi de Jérusalem) et son armée arrivent, la garnison turque s’enfuit – et les bourgeois remettent les clés. Mais les deux chevaliers se disputent (…)

« Sache que cette guerre n’est pas charnelle, mais spirituelle. Sois donc le très courageux athlète de Christ ! »175

BOHÉMOND Ier (1057-1111), au connétable Robert, février 1098. Gesta Francorum, Histoire de la première croisade, anonyme

Les croisés sont parvenus en vue d’Antioche, mais une armée turque de secours est annoncée. Bohémond (…) vient attendre l’ennemi près du lac d’Antioche (à une trentaine de kilomètres de la ville). Attaqués par des forces supérieures, les croisés commencent à reculer, quand Bohémond adresse ces mots à son connétable (…)

« Si la grâce de Dieu nous favorise, c’est cette nuit que nous sera livrée Antioche. »176

BOHÉMOND Ier (1057-1111), aux chefs croisés. Gesta Francorum, Histoire de la première croisade, anonyme

Les autres chefs lui ont promis qu’il serait prince d’Antioche, s’il prenait la ville. Bohémond s’est entendu avec un amiral turc de la cité, Firouz, qu’il persuade de lui ouvrir les portes. Ce qui est fait dans la nuit du 2 au 3 juin 1098. Les croisés prennent ainsi la ville, par trahison, et sans combat.

« Si vous désirez savoir ce qu’on a fait des ennemis trouvés à Jérusalem, sachez que dans le portique de Salomon et dans le temple, les nôtres chevauchaient dans le sang immonde des Sarrasins et que leurs montures en avaient jusqu’aux genoux. »177

Lettre au pape Urbain II, après la prise de Jérusalem, 15 juillet 1099. Signée par Godefroy de Bouillon (1061-1100), Raymond de Saint-Gilles (1042-1105), comte de Toulouse, et ADHÉMAR de Monteil (??-1098), légat du pape

La population de Jérusalem fut massacrée par les croisés. Le « temple » (esplanade de l’ancien temple d’Hérode) et les rues de la ville ruisselèrent de sang, selon l’auteur de l’Histoire anonyme de la première croisade. Les chroniqueurs chrétiens donnent le chiffre de 80 000 morts musulmans.

« Godefroy de Bouillon n’eut pas plus tôt la Terre sainte qu’il s’assit découragé sur cette terre, et languit de reposer dans son sein. »178

Jules MICHELET (1798-1874), Histoire de France, tome II (1833)

La couronne de roi de Jérusalem lui est proposée après la prise de la ville, mais il la refuse, ne pouvant porter une couronne d’or, là où Jésus Christ dut porter une couronne d’épines (…) considérant la Terre sainte, Jérusalem avant tout, comme la propriété du Christ et par extension, du Saint-Siège. Il se pose ainsi en serviteur et défenseur de l’Église (…)

« Gardez-vous bien de différer encore le moment de nouer le lien conjugal […] Qu’il sorte bientôt de votre chair celui qui doit rendre vaines les espérances des ambitieux et fixer sur une seule tête l’affection changeante de vos sujets ! »179

YVES de Chartres (1040-1116), au roi Louis VI le Gros. Louis VI le Gros : annales de sa vie et de son règne, 1081-1137 (1890), Achille Luchaire

L’évêque de Chartres encourage le roi à quitter sa vie de veuf joyeux : « Ce mariage n’aura pas seulement pour effet d’apaiser les mouvements charnels et les désirs illicites : il forcera encore au silence la haine de vos détracteurs. » (…) Durant près de trente années de règne, Louis VI dit le Gros affermit le pouvoir royal (…)

« Vous avez commandé, et j’ai obéi, et votre autorité a fait que mon obéissance a produit de bons effets ; car j’ai annoncé, j’ai parlé, et il s’est assemblé un nombre infini de gens. Les villes et les villages ne sont plus que des déserts ; et à peine sept femmes y trouvent-elles un seul homme, tant il y a partout de veuves, dont les maris vivent. »180

BERNARD de Clairvaux (1090-1153), au pape Eugène III, 1146

Le célèbre cistercien, fondateur de l’abbaye de Clairvaux (1115), prêche la deuxième croisade à Vézelay, à la demande du pape. Plus de 100 000 hommes prennent la croix. Mais l’expédition est une suite de dissensions entre chefs et de défaites militaires (…)

« Les basiliques sont sans fidèles, les fidèles sans prêtres, les prêtres sans honneur, il n’y a plus que des chrétiens sans Christ. »181

BERNARD de Clairvaux (1090-1153), pendant sa tournée en Languedoc, 1147

Moine au monastère de Cîteaux, strict dans sa foi et futur saint, Bernard est surtout préoccupé par la situation de l’Église en France. Il dénonce ses dérives et son luxe et s’inquiète de l’hérésie cathare (…)

« Comment peut-on nettoyer les ordures, si on a soi-même les mains sales. »182

Adage des Parfaits

Les « prêtres » cathares dénoncent ainsi « l’indignité » des prêtres catholiques. L’Église va devoir combattre l’hérésie la plus grave de son histoire, en commençant par la prédication : « La pitié prime la loi. » Bernard de Clairvaux prêche avec passion, comme d’autres religieux, mais sans succès. La répression suivra :  terrible croisade contre les Albigeois (…)

« Nous, en France, nous n’avons rien sinon le pain, le vin et la gaieté. »183

LOUIS VII le Jeune (vers 1120-1180), à l’ambassadeur du roi d’Angleterre, vers 1150 (…)

Ainsi le roi vante-t-il les vraies richesses des Français à l’archidiacre d’Oxford qui l’entretenait de la richesse du royaume d’Angleterre. Les relations vont se tendre quand Henri Plantagenêt, devenu Henri II roi d’Angleterre en 1154, se retrouve à la tête du tiers de la France, avec l’Aquitaine de sa femme Aliénor (…)

« Toujours draps de soie tisserons :
Jamais n’en serons mieux vêtues.
Toujours serons pauvres et nues
Et toujours faim et soif aurons. »184

CHRÉTIEN de Troyes (vers 1135-vers 1183), La Complainte des tisseuses de soie (vers 1170)

Le grand poète champenois (…) décrit la détresse des ouvriers (surtout des ouvrières) du drap et de la toile au xiie siècle. Le règne de Louis VII voit pourtant les progrès de l’économie et du commerce, avec la création des grandes foires de Champagne, rendez-vous des marchands français, flamands, anglais, allemands et italiens.

« Au moment où l’ennemi de votre empire et le perturbateur de votre royaume, Richard, roi d’Angleterre, traversait la mer pour retourner dans ses domaines, il advint que les vents l’amenèrent, son navire ayant fait naufrage, dans la région d’Istrie […] Notre cher et bien-aimé cousin Léopold, duc d’Autriche, s’est emparé de la personne dudit roi. »185

HENRI VI (1165-1197), Lettre à Philippe II Auguste, 28 décembre 1192

L’empereur d’Allemagne annonce la bonne nouvelle au roi de France : capture inespérée de son plus grand ennemi, Richard Ier Cœur de Lion, roi d’Angleterre (…) Malgré l’opposition de Philippe Auguste, le royal captif est libéré un an plus tard, contre forte rançon (35 000 kg d’argent). Et la guerre reprend entre Philippe Auguste et Richard (…)

« La dignité royale ne peut être au-dessus des devoirs d’un chrétien. »186

INNOCENT III (1160-1216). Innocent III (1908), Achille Luchaire

Le pape charge son légat de jeter l’interdit sur le royaume de France et de prononcer l’excommunication personnelle de Philippe II Auguste, en raison de son troisième mariage avec Agnès de Méran (…) Les papes interfèrent beaucoup dans la vie privée des rois de France et cela ne va pas sans conséquences politiques.

« Nous aimons mieux mettre tout notre avoir et aller pauvres en l’armée que de la voir se séparer et faillir ; car Dieu nous le rendra bien quand il lui plaira. »187

Barons croisés aux Vénitiens. Histoire de la conquête de Constantinople (1870), Geoffroi de Villehardouin, Natalis de Wailly

Les Vénitiens demandent aux barons le paiement de leur passage par mer vers la Palestine. D’où cette réponse. Mais tout leur avoir ne suffit pas : ils doivent se résoudre à combattre pour les Vénitiens, afin de payer leur passage. Ainsi prennent-ils Constantinople et partagent-ils avec les Vénitiens l’Empire latin de Constantinople (…)

« Seigneurs, je vous défends de par le pape de Rome que vous n’attaquiez cette cité ; car elle est cité de chrétiens, et vous êtes pèlerins. »188

Abbé de VAUX (fin XII-début XIIIe s.) aux croisés, 1204. Histoire de la conquête de Constantinople (1870), Geoffroi de Villehardouin, Natalis de Wailly

Ce cistercien veut empêcher les croisés d’enlever la ville de Jadres, pour le compte des Vénitiens. En vain, et la ville est prise, en 1204. La quatrième croisade (1202-1204) se termine avec la prise de Constantinople par les croisés (…)

« Vous n’avez pas réussi comme vous vouliez, mais ce n’est pas le succès que Dieu récompense, c’est le travail […] Insistez, argumentez, implorez, et à force de patience et d’éloquence, ramenez les dévoyés. »189

INNOCENT III (1160-1216), à son légat Pierre de Castelnau, 1204 (…)

Le pape a envoyé ce moine cistercien en Languedoc, pour ramener les cathares dans la foi catholique. Il a échoué dans sa mission et, découragé, prie le pape de le renvoyer à son monastère, d’où la réponse d’Innocent III, assurant par ailleurs que « l’action vaut mieux que la contemplation ».

« De même que la loi civile punit de mort et de spoliation les criminels coupables de lèse-majesté […] de même l’Église retranche du Christ et dépouille ceux qui, errant dans la foi, attaquent Dieu ou son Fils au détriment plus grave de la majesté divine. »190

INNOCENT III (1160-1216), 1209 (…)

Le pape justifie ainsi les mesures prises contre les hérétiques cathares. Il n’est plus temps d’affirmer que « la pitié prime la loi » (…) La répression commence : Innocent III appelle à la croisade contre les Albigeois (cathares) (…)

« Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens ! »191

Arnaud AMAURY (1135-1225), avant le sac de Béziers, 22 juillet 1209

Digne des plus sanglantes guerres de Religion, l’ordre est attribué à Amaury (ou Amalric), abbé de Cîteaux et légat du pape, chargé de ramener les dévoyés à la foi catholique. C’est sans doute une invention de Césaire d’Heisterbach (…) Chef spirituel de la croisade contre les Albigeois, et même s’il n’a pas donné l’ordre, Amaury écrit dans une lettre à Innocent III : « Sans égard pour le sexe et pour l’âge, vingt mille de ces gens furent passés au fil de l’épée. » Catholiques et cathares confondus, et Dieu reconnaîtra les siens…

« Nous ne sommes plus que quelques-uns dans ce château et de ce combat dépend toute l’affaire du Christ […] Je veux vaincre avec les miens ou succomber avec eux. En avant, nous aussi, et, s’il le faut, mourons avec eux. »192

Simon de MONTFORT (vers 1150-1218), à ses chevaliers, septembre 1211 (…)

Chef des croisés assiégé dans Castelnaudary par le comte de Toulouse, Raymond VI (…) Il laisse cinq chevaliers et un peu de « piétaille » pour garder la place, puis charge avec ses hommes et triomphe de ses adversaires.

« Je me suis déjà rendu au Christ. À Dieu ne plaise que je [me] rende maintenant à ses ennemis. »193

Un chevalier croisé, vers 1212. Histoire albigeoise : l’Église et l’État au Moyen Âge (posthume), Pierre des Vaux-de-Cernay, moine et historien contemporain

Surpris par les hommes du comte de Foix (acquis aux cathares) et assailli de toute part, le chevalier répond par ces mots et meurt, percé de coups (…) La croisade contre les Albigeois continue, menée par Simon de Montfort, guerrier hors pair (…)

« De deux maux, on doit toujours choisir le moindre. »194

GUILLAUME de Tudèle (fin XIIe-début XIIIe siècle), Chanson de la croisade albigeoise

Le goût du combat et du martyre n’est pas donné à tous. Les gens de Castelsarrasin se rendirent aux croisés venus les assiéger (août 1212) (…) : «  Dels dos mals, le mens mal deu om tots temps trier. » (…) Les bûchers succèdent aux massacres, pour le plus grand malheur du Midi de la France, qui en garde aujourd’hui encore la mémoire.

« Par égard pour vous, pendant ces huit jours, je cesserai, non pas de faire du mal, mais de faire du bien, car j’estime qu’en combattant les ennemis du Christ, je fais du bien plutôt que du mal. »195

Simon de MONTFORT (vers 1150-1218), au roi d’Aragon, janvier 1213

Pierre II d’Aragon soutient Raymond VI, comte de Toulouse, excommunié pour s’être à nouveau rallié aux cathares. Philippe Auguste propose un concile à Lavaur, entre les évêques du Midi et les seigneurs dépossédés par la croisade. D’où cette trêve de huit jours, respectée à regret par Simon de Montfort (…)

« Il s’agissait moins de piller, moins encore de vaincre, que de détruire ; il s’agissait de renvoyer à la pauvreté, à la barbarie et à la servitude ces bourgeois insolents qui osaient se croire hommes à côté des nobles. »196

Simonde de SISMONDI (1773-1842), Histoire des Français (1821-1844)

L’historien voit dans la dévastation de la Flandre en 1213 une tentative désespérée, menée de concert par la féodalité, l’Église et la royauté française, pour étouffer dans l’œuf l’esprit de liberté et les promesses de bouleversement révolutionnaire – ce que représentaient à leurs yeux les prospères et turbulentes villes flamandes (…)

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