Quatre-vingt-six journalistes ont été tués dans le monde l’an passé, soit environ « un tous les quatre jours », a dénoncé ce lundi l’Unesco.
Selon un bilan de l’Unesco dévoilé à l’AFP ce lundi, les meurtres de journalistes ont augmenté de 50 % en 2022, avec 86 décès enregistrés l’an passé. C’est « un tous les quatre jours », déplore l’agence onusienne. Et le chiffre repart à la hausse après trois années autour des 58 décès annuels (55 en 2021).
« La forte augmentation du nombre de journalistes tués en 2022 est alarmante », a regretté la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay. Sur les 86 journalistes décédés en 2022, 19 sont morts au Mexique, 10 en Ukraine et 9 en Haïti. Dans ces pays-là, « il n’existe aucun lieu sûr pour les journalistes », a dénoncé l’Unesco.
Fin décembre, l’ONG Reporters sans frontières établissait un bilan de 1 668 journalistes - professionnels ou non - et collaborateurs des médias ayant perdu la vie dans l’exercice de leur fonction depuis 2003.