Vitry-sur-Seine : Horrible drame dans un parking, une femme agressée au cutter par son ex-conjoint

Il est 21H30 lorsque Soledad, une femme de 37 ans d'origine espagnole, rejoint son domicile, avenue du Moulin-de-Saquet, à Vitry-sur-Seine, dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 janvier. L'agresseur l'attend dans l'ombre, non loin de "la sortie piétonne du parking de la résidence" d'après le quotidien Le Parisien. Lorsqu'il se trouve à sa hauteur, il se jette sur elle. Armé d'un cutter, il tente de lui lacérer le visage. La victime essaye de se défendre avec ses bras pour bloquer les attaques. Malheureusement, la lame touche sa figure à plusieurs reprises. L'homme prend la fuite. Des témoins appellent les secours. Soledad a le visage en sang. Les pompiers arrivés sur place cessent l'hémorragie et emmènent la victime à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Heureusement, ses jours ne sont pas en danger, mais la victime est évidemment sous le choc. 

La victime connaissait-elle le suspect ?

L'agresseur est âgé de 39 ans. Cet homme serait sans papiers et sans domicile fixe. Il aurait résidé à Suresnes dans le passé et il est soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2021. Surtout, il connaissait la victime et a été quitté par la trentenaire quelques jours avant l'agression. D'après Le Parisien, "elle lui avait signifié qu'elle ne voulait plus de lui dans sa vie il y a une semaine". Une source proche du dossier indique que "leur relation n'avait duré que quelques mois". A-t-il voulu se venger ? En tout cas, Soledad l'a formellement identifié comme étant l'auteur de ses blessures. La nuit du drame, les policiers ont tenté de le localiser. C'est maintenant le service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne qui poursuit l'enquête. Le quotidien et les habitudes de cet homme vont être passés au peigne fin pour identifier ses différents points de chute. 

Quelles séquelles pour la victime ?

Malgré ses tentatives pour essayer de se protéger de l'arme, elle a reçu de profondes lacérations sur le visage et des blessures au niveau des poignets (quand elle a mis les bras en avant afin d'éviter les coups). Le centre hospitalier, où elle a été prise en charge, est spécialisé en chirurgie maxillo-faciale. Si son pronostic vital n'est pas engagé, elle devrait garder des cicatrices difficilement "dissimulables" selon le quotidien. On ne sait pas à l'heure actuelle si une chirurgie réparatrice ou une greffe pourront lui être proposées.