Violences sexistes et sexuelles : EELV « clôt le dossier » Bayou

Faute d’avoir pu « mener à bien son enquête », la cellule interne du parti arrête les investigations sur Julien Bayou, accusé par une ex-compagne de violences psychologiques.

Source AFP

Julien Bayou est accusé par une ex-compagne de violences psychologiques.
Julien Bayou est accusé par une ex-compagne de violences psychologiques. © LUDOVIC MARIN / AFP

Temps de lecture : 2 min

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La cellule d'EELV dédiée aux violences sexistes et sexuelles a « décidé de clore le dossier » Julien Bayou, accusé par une ex-compagne de violences psychologiques, faute d'avoir pu « mener à bien son enquête », a annoncé mercredi le parti.

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« L'audition initiale (de l'ex-compagne), point de départ de l'investigation, n'a pas pu avoir lieu » et « personne d'autre n'a saisi la cellule au sujet de Julien Bayou », justifie EELV dans un communiqué. En septembre dernier, le député avait dû se mettre en retrait de ses postes de secrétaire national d'EELV et de coprésident du groupe des députés écologistes le temps de cette instruction en interne.À LIRE AUSSI À Strasbourg, EELV tente de s'extraire du marasme de « l'affaire Bayou » En septembre dernier, le député a dû se mettre en retrait de ses postes de secrétaire national d'EELV et de coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale le temps de cette instruction en interne. L'affaire avait provoqué une déflagration en interne à quelques semaines du congrès, puisque les accusations de l'ex-compagne avaient été dévoilées en direct à la télévision par Sandrine Rousseau, figure controversée porteuse d'une ligne stratégique adverse au sein du parti.

« Il n'y a pas d'affaire Bayou »

Appuyé par certains cadres, Julien Bayou avait contre-attaqué en accusant la finaliste de la primaire écologiste pour la présidentielle d'être « allée trop loin », appelant à ne « pas confondre féminisme et maccarthysme ». « Il n'y a pas d'affaire Bayou. Il n'y a pas d'accusation. Il n'y a pas de fait sous-tendant les anathèmes que j'ai pu entendre », avait insisté le député de Paris. Il avait réclamé de pouvoir s'expliquer devant la cellule, en vain puisque la procédure impliquait d'abord d'auditionner son ex-compagne. Certains réseaux féministes avaient de leur côté soutenu Sandrine Rousseau.

Cette affaire avait éclaté juste après celle concernant Adrien Quatennens, député de La France insoumise, condamné depuis à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales par le tribunal correctionnel de Lille. La concomitance de ces deux cas avait ravivé le débat sur les violences sexuelles et sexistes en politique, notamment sur la différence entre procédure judiciaire et procédure interne aux partis.À LIRE AUSSI Adrien Quatennens ou la libération de la parole à deux vitessesLes partis de gauche, qui prônent l'exemplarité en plus d'un casier judiciaire vierge en ces matières, se dotent progressivement tous de cellules contre les violences sexuelles et sexistes.

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Commentaires (30)

  • bd31

    Il en restera bien quelque chose. Finalement cette ex-compagne a proféré des accusations sans en apporter la preuve sans même s'en expliquer et c'est la victime qui doit se justifier. Tout cela est insupportable sans oublier qu'helas on assiste de plus en plus souvent à des accusations de violences physiques sexuelles ou psychologiques attribuées à des homles sur des femmes et qui s'avèrent en fait farfelues ou proférées par vengeance ou recherche d'intérêt. Mais aujourd'hui les femmes disent la vérité et les hommes mentent par principe. Rappelons-nous l'affaire d'Outreau ou pire encore l'affaire Baudis où des femmes au casier judiciaire chargé ont abusé les juges et les journalistes

  • mura97120

    Ou comment Julot belle gueule s’est fait éparpiller façon puzzle …

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