L’espérance de vie des abeilles domestiques divisée par 2 en un demi-siècle

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Une abeille domestique au Royaume Uni © Ben STANSALL / AFP) / TO GO WITH AFP STORY BY Joe JACKSON

Des scientifiques américains ont constaté que l’espérance de vie des abeilles domestiques a été réduite de moitié depuis les années 1970. Dans leur labo, une abeille domestique vivait en moyenne 34,3 jours dans les années 1970 contre 17,7 de nos jours, rapporte le site ScienceDaily. Des chercheurs de l’université du Maryland ont fait cette observation alors qu’ils élèvent et emploient des abeilles dans le cadre de leurs recherches. Bien que les conditions de vie en labo et à l’extérieur soient différentes, il est communément admis que les abeilles ont la même espérance de vie. Or, cette découverte intervient alors que, depuis des années, les apiculteurs américains font état d’une importante réduction de la population de leurs ruchers. Ce déclin des abeilles domestiques se manifeste notamment par le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. Une explication pourrait se trouver dans le raccourcissement de la durée de vie des abeilles, ce qui ralentirait le rythme de renouvèlement au sein d’une ruche.

Les chercheurs de l’université du maryland émettent l’hypothèse que le facteur en cause dans le déclin de l’espérance de vie des abeilles qu’ils ont observée soit d’ordre génétique. En effet, explique Anthony Nearman, doctorant en entomologie qui a participé à l’étude publiée dans Scientific Reports à l’occasion de cette découverte : « nous isolons les abeilles de la colonie juste avant qu’elles deviennent adulte, donc ce qui réduit leur espérance de vie se produit avant ce moment. Cela introduit l’éventualité d’un facteur génétique. Si cette hypothèse s’avère la bonne, il est possible d’envisager des solutions pour élever des abeilles à durée de vie plus longue. »

Julien Leprovost

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2 commentaires

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    • JENE

    C’est bizzarre , une étude « scientifique » tire des conclusions pour ensuite donner la solution : faire du tri sélectif ou OGM afin d’ « envisager des solutions pour élever des abeilles à durée de vie plus longue. » Quid de la disparition générale des insectes , de l’impact des diverses ondes et pollutions atmosphériques ? C’est pas sérieux

    • nicolas

    Trop bizzarre cette « conclusion ».
    Les abeilles se nourrissent par ce qui vient du dehors de la ruche, rapporté par celles qui butinent, donc si cette nourriture est polluée elles en subissent les effets.

    Ou bien elles font leur courses dans un magazin bio ?

    Etrange , etrange.