La Russie subirait ses plus grosses pertes depuis la première semaine de la guerre en Ukraine

Cette augmentation intervient au moment où la Russie a lancé une “offensive majeure”, rapporte Kiev. Oleksy Danilov, secrétaire du Conseil national de sécurité de l’Ukraine, rapporte que la Russie a de “gros problèmes” avec la campagne. “Nos troupes se défendent très bien contre cette attaque”, a-t-il déclaré. Les combats les plus importants de ces dernières semaines ont eu lieu dans la ville ukrainienne de Bakhmout.

Le patron de l’armée mercenaire russe Wagner, Evgueni Prigojine, a attribué à son groupe le mérite de l’offensive sur Bakhmout et a minimisé le rôle de l’armée russe: “Dans un rayon de 50 km, il n’y a que des combattants Wagner”, a-t-il écrit. Cette déclaration souligne les tensions de longue date entre l’armée russe et Wagner. Lors de la prise de la ville de Soledar en janvier, Prigojine a déclaré que ses combattants avaient le contrôle total et s’est vanté que seules ses troupes avaient participé. Le ministère russe de la Défense a mis en doute cette affirmation.

Les données ukrainiennes indiquent qu’il y a 824 victimes russes par jour en février, soit plus de quatre fois plus qu’en juin et juillet. À l’époque, ce nombre était de 172 pertes chaque jour. Les chiffres ne peuvent être vérifiés, mais le Royaume-Uni affirme que les tendances sont “probablement exactes”. L’armée ukrainienne affirme avoir tué 137.780 militaires russes depuis le début de l’invasion.

Le ministère britannique de la Défense a souligné que ces chiffres en hausse pourraient être dus à “une série de facteurs, notamment un manque de personnel qualifié, de coordination et de ressources sur le front”.

L’Ukraine subit également de lourdes pertes, selon les renseignements britanniques, bien qu’il n’y ait pas de chiffres vérifiés sur le nombre de soldats tués de leur côté. En réponse à ces pertes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les pays occidentaux à envoyer rapidement des armes lourdes à l’Ukraine. Il espère ainsi repousser l’offensive attendue le jour de l’anniversaire du conflit, le 24 février.

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