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Publié le 12 février 2023 à 15h43
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Comme leur nom l'indique, les espèces protégées d'oiseaux sont... protégées. Malgré les risques encourus, des personnes mal intentionnées n'hésitent pas à tenter d'en capturer et d'en tuer au grand dam de l'Office français de la Biodiversité (OFB) de la Nièvre, "trop régulièrement (...) appelé pour des infractions (...) : tir direct, empoisonnement, capture d’individus...", regrettent les inspecteurs de l’environnement.
Ces derniers temps, ils ont volé au secours d'une chouette hulotte emprisonnée dans un piège à mâchoires - son utilisation est interdite depuis 1995 - posé au sommet d'un poteau. Bloqué aux pattes, le rapace nocturne, friand de petits rongeurs, était en train de mourir la tête en bas depuis des heures. "L’oiseau, sérieusement blessé, a été remis à un vétérinaire sur instruction du parquet de Nevers. Malheureusement, le constat a été sans appel : les deux tarses brisés par le piège, il ne pouvait pas survivre à ses blessures. Il a été euthanasié."
Un faucon crécerelle, victime d'un tir, a connu meilleur sort. Membre d'une espèce quasi menacée d’extinction dans le territoire métropolitain, il a repris son envol après un séjour dans un centre de soins pour la faune sauvage.
"Tout acte de destruction volontaire ou de tentative de destruction est constitutif d’un délit puni de trois ans d’emprisonnement et de 150.000 € d’amende", insistent les inspecteurs de l'environnement en rappelant que les infractions portées à leur connaissance font l'objet d'enquêtes judiciaires.
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