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Séisme en Turquie et en Syrie : le bilan dépasse désormais les 44.000 morts

La Turquie a suspendu les opérations de sauvetage dans certaines régions. [Maxim Shemetov]

Selon un nouveau bilan dévoilé samedi 18 février, le puissant séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie a fait plus de 44.000 morts.

Le cauchemar se poursuit. D'après les derniers bilans officiels dévoilés samedi 18 février, le tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 a fait pas moins de 44.000 morts. Le même jour, une femme et un homme ont été retrouvés dans les décombres d'Antakya (Turquie) après y avoir passé 296 heures, a rapporté l'agence de presse d'État Anadolu qui a diffusé des images de leur sauvetage. 

Jeudi 16 février, les sauveteurs turcs avaient réussi à sortir des décombres une adolescente de 17 ans et une femme d'une vingtaine d'années. Mais la Turquie avait suspendu les opérations dans certaines régions. En Syrie, le gouvernement avait pris une décision similaire dans les zones contrôlées par le pays. 

Lundi 13 février, le chef de l'agence humanitaire de l'ONU Martin Griffiths, en visite à Kahramanmaras en Turquie, avait prévenu sur la chaîne britannique d'information en continu Sky News que le bilan continuerait de grimper, et même qu'il pourrait «doubler ou plus». «On n'a pas encore réellement commencé à compter le nombre de morts. Bientôt, les personnes chargées des recherches et des secours laisseront la place aux agences humanitaires dont le travail consiste à s'occuper, au cours des prochaines mois, du nombre extraordinaire de personnes affectées», avait-elle expliqué. 

5 millions de personnes vulnérables

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 26 millions de personnes pourraient avoir été touchées en Turquie et en Syrie, dont «environ cinq millions de personnes vulnérables», et a lancé samedi dernier un appel urgent collecter des fonds. Mais si l'aide internationale afflue en Turquie, l'accès à la Syrie en guerre, dont le régime est sous le coup de sanctions internationales, s'avère plus compliqué.

Les organisations humanitaires s'inquiètent particulièrement de la propagation du choléra, réapparu en Syrie. Le gouvernement syrien a autorisé vendredi «l'acheminement des aides humanitaires à l'ensemble» du pays - y compris les zones tenues par les rebelles - où 5,3 millions de personnes risquent de se retrouver sans abri. Damas a précisé que la distribution de l'aide devrait être «supervisée par le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge syrien», avec l'appui de l'ONU. 

 

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