Guerre en Ukraine : Poutine estime que l'Otan participe au conflit en fournissant des armes
Vladimir Poutine a dénoncé la livraison d’armes à l’Ukraine par les pays de l’Otan. Selon le président russe, l’Alliance atlantique participe au conflit par ses aides.
Le président russe lance une nouvelle charge contre l’Occident. Dans une interview à la chaîne Rossiya-1 diffusée ce dimanche, Vladimir Poutine a accusé l'Otan de participer à la guerre en Ukraine en fournissant des armes aux troupes ukrainiennes. « Ils envoient des dizaines de milliards de dollars d'armes à l'Ukraine. Ceci est vraiment de la participation », a-t-il dénoncé. Avant de poursuivre : « Cela signifie qu'ils prennent part, quoiqu'indirectement, aux crimes du régime de Kiev. »
Selon Vladimir Poutine, l’Occident aurait pour but de « détruire l'ancienne Union soviétique et sa partie principale, la fédération de Russie ». « Ce n'est qu'à ce moment-là qu'ils nous accepteront peut-être dans la soi-disant famille des peuples civilisés, mais seulement séparément », a imaginé le président russe.
L’Otan veut accélérer ses livraisons
Les déclarations de Vladimir Poutine interviennent alors que l’Otan souhaite accélérer ses livraisons d’armes et de munitions à l’Ukraine. Il y a dix jours, les membres de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord étaient réunis à Bruxelles à ce sujet. « La priorité, l'urgence, est de fournir aux Ukrainiens les armements qui leur ont été promis pour maintenir leur capacité de se défendre », avait plaidé le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg.
Dans le même temps, les États-Unis ont annoncé la semaine dernière la production d’obus de 155 mm à destination de l’Ukraine. Ce contrat d’armement devrait coûter plus d'un demi-milliard de dollars. Fin janvier, la France et l’Australie avaient signé un accord en vue de la livraison de « plusieurs milliers d'obus de 155 mm » qui seront « fabriqués en commun ».
Tensions diplomatiques
Les relations sont particulièrement tendues entre l’Occident et des pays suspectés de soutenir Moscou dans son offensive. La Chine est particulièrement pointée du doigt. Vendredi, le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé qu’il ne fallait se faire « aucune illusion sur la Chine » qui n’a « jusqu'ici pas pris position contre la Russie ». Plus tôt, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, avait déjà déclaré que Pékin songerait à livrer des armes à la Russie. Ce que le pays a toutefois démenti, accusant Washington de « propager de fausses informations ».
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