L’UE et le Royaume-Uni exhortent les talibans à lever les restrictions imposées aux femmes

Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de l’Arabie saoudite, de l’Australie, de la Belgique, de la Bulgarie, du Canada, de la Corée du Sud, du Danemark, de l’Espagne, des Émirats arabes unis, des États-Unis, de la Finlande, de la France, de l’Italie, du Japon, de la Norvège, de la Nouvelle-Zélande, des Pays-Bas, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse et de la Turquie, ainsi que le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, ont publié une déclaration commune. [Shutterstock/timsimages.uk]

Les talibans devraient lever les restrictions imposées aux droits et libertés des femmes, selon une déclaration commune des ministres des Affaires étrangères de 23 pays et du chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.

Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de l’Arabie saoudite, de l’Australie, de la Belgique, de la Bulgarie, du Canada, de la Corée du Sud, du Danemark, de l’Espagne, des Émirats arabes unis, des États-Unis, de la Finlande, de la France, de l’Italie, du Japon, de la Norvège, de la Nouvelle-Zélande, des Pays-Bas, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse et de la Turquie, ainsi que le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, ont publié une déclaration commune.

Ils exhortent les talibans à revenir sur les décisions et les pratiques qui restreignent l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales des femmes et des jeunes filles en Afghanistan, selon la déclaration.

« Nous craignons que les talibans ne mettent en œuvre de nouvelles mesures limitant l’exercice par les femmes et les jeunes filles de leurs droits civils, politiques, économiques, culturels et sociaux, ce qui aurait des conséquences désastreuses sur l’avenir de l’Afghanistan et de son peuple », ajoute la déclaration.

Bien qu’ils aient promis d’assouplir leur régime au moment de prendre le pouvoir l’année dernière, les Islamistes radicaux ont multiplié les mesures restrictives concernant tous les aspects de la vie des femmes, sans tenir compte de l’indignation de la communauté internationale. En décembre, les talibans ont interdit aux jeunes filles d’accéder à l’enseignement supérieur, portant ainsi une fois de plus atteinte aux droits humains.

« Si elles ne sont pas inversées, les conséquences néfastes de ces mesures répréhensibles seront dévastatrices et irréparables pour l’économie et la société afghanes — des conséquences qui seront ressenties par tous les Afghans », affirme la déclaration.

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