Les particules fines
Un médecin du ministère de la Santé publique a demandé aux Bangkokois de porter un masque N95 – équivalent d’un FFP2 – lorsqu’ils sortent. Les enfants, les femmes enceintes et les personnes avec des problèmes respiratoires ou cardiaques doivent rester à l’intérieur. Ce mercredi, les 50 arrondissements de Bangkok ont tous présenté des taux de particules fines – PM 2,5 – bien supérieurs aux seuils de prévention. Ces dernières sont particulièrement dangereuses, car elles pénètrent profondément dans les poumons.
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Jeudi à midi (heure locale), dans le district central de Pathumwan, le taux de 70 microgrammes par mètre cube sur les 24 dernières heures a été constaté par une agence de veille de pollution atmosphérique. Il dépasse largement la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (qui est de 15). Les autorités de la métropole, Bangkok Metropole Administration (ou BMA), ont mis en place des points de contrôle pour vérifier les pots d’échappement des voitures, indique un porte-parole de la BMA, Aekvarunyoo Amrapala.
Les crèches publiques disposent de «pièces sans poussières» dotées de purificateurs d’air pour protéger les plus jeunes, a-t-il continué. Durant un précédent épisode de pic de pollution fin janvier, la BMA a demandé aux habitants de travailler depuis chez eux, une mesure qui «est toujours sur la table» selon le représentant. Le nouveau gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, a été élu en mai dernier sur des promesses de rendre plus agréable le quotidien d’une mégalopole très polluée et embouteillée.