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Rassemblement national : le parti condamné en appel à une amende de 250 000 euros dans l’affaire des kits de campagne

Trois « personnes morales » : le RN, le microparti Jeanne, la société de communication Riwal, et sept proches de Marine Le Pen étaient jugés en appel pour escroquerie aux dépens de l’Etat, abus de biens sociaux, abus de confiance, recel et blanchiment.

Le Monde avec AFP

Publié le 15 mars 2023 à 11h04, modifié le 15 mars 2023 à 15h12

Temps de Lecture 1 min.

La cour d’appel de Paris a condamné mercredi 15 mars le Rassemblement national (RN) à une amende de 250 000 euros dans l’affaire des kits de campagne de l’ex-Front national, le matériel électoral clé en main utilisé par les candidats de l’ex-Front national (devenu Rassemblement national) lors des législatives de 2012.

En première instance, le RN avait été condamné à une amende de 18 750 euros pour « recel d’abus de biens sociaux ». En appel, la cour a infirmé la culpabilité du RN pour les faits de recel d’abus de biens sociaux et l’a relaxé pour ces faits mais a, en revanche, confirmé la culpabilité du parti politique pour le surplus des faits.

Trois « personnes morales » : le RN, le microparti Jeanne, la société de communication Riwal, et sept proches de Marine Le Pen étaient jugés en appel pour escroquerie aux dépens de l’Etat, abus de biens sociaux, abus de confiance, recel et blanchiment.

Des prestations surévaluées destinées à tromper l’Etat

Au cœur du dossier, des « kits de campagne » composés de tracts, d’affiches « personnalisées », d’un site Internet et même de prestations pour présenter des comptes en règle à l’institution chargée de vérifier le financement des partis politiques (CNCCFP). Ces « kits » étaient vendus 16 650 euros aux candidats de l’ex-FN par l’association Jeanne, le microparti de Marine Le Pen, et fournis par la société de communication Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, un ancien président du GUD (Groupe union défense, organisation étudiante d’extrême droite).

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Au procès du Front national, les bonnes affaires de la société Riwal

Pour l’accusation, ce système cachait des prestations surévaluées, destinées à tromper l’Etat, qui rembourse les dépenses des candidats dépassant 5 % des voix. Estimant avoir été victime d’escroquerie, l’Etat réclamait 11,6 millions d’euros de dommages et intérêts au RN et aux prévenus.

Le Monde avec AFP

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