Féminicides : chaque victime a une histoire

Sarah Barukh est écrivain. En 2020, elle est parvenue à quitter son conjoint violent, sous l’emprise duquel elle vivait depuis des années. Elle fuit en emmenant sa fille et se promet de mener un combat pour toutes les femmes qui n’ont pas pu échapper aux coups d'hommes violents.

On compte chaque année environ 125 victimes de féminicide, soit en moyenne une tous les deux jours et demi, selon selon l’étude nationale sur les morts violentes au sein du couple en 2021. Et d’après le décompte effectué par l’association #NousToutes, 27 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le début de l’année.

Derrière ces chiffres, qui sont ces femmes ? Quelle est leur histoire ? Comment s’installe le phénomène d’emprise qui empêche trop souvent de fuir la violence de leur conjoint ? Comment y échapper ?

Pour tenter de restituer leur humanité à ces femmes victimes de féminicides, réduites à des statiques et reléguées trop souvent au rang des faits divers, Sarah Barukh a eu l’idée de solliciter des personnalités de monde politique et artistique, afin que chacune brosse un portrait de l’une de ces femmes victimes.

Géraldine Mayr reçoit Sarah Barukh dans C’est la vie : elle vient nous parler de son histoire, des mécanismes qui conduisent aux féminicides, des solutions proposées notamment par les pouvoirs publics pour y échapper et du recueil 125 et des milliers, publié aux éditions HarperCollins, qui redonne la parole à toutes ces femmes.

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En cas d'urgence :

- Appelez la police au 17 ;

- si vous ne pouvez pas parler, envoyez un SMS au 114 ;

- vous pouvez discuter avec la police de manière anonyme, 24h sur 24h sur https://www.service-public.fr/cmi ;

- appelez le 3919, la ligne d’écoute nationale à destination des femmes victimes de violence.