Des chercheurs finlandais pourraient avoir trouvé une cause de la maladie de Parkinson

Soutenant que les gènes ne jouent qu’un rôle mineur dans le développement de la maladie, des chercheurs de l’Université d’Helsinki ont décidé d’étudier les micro-organismes — tels que les bactéries — installés dans les intestins de personnes souffrant de la maladie de Parkinson. [SHUTTERSTOCK/felipe caparros]

Un groupe de recherche de l’Université d’Helsinki a découvert que les souches de la bactérie Desulfovibrio pourraient être l’une des causes de la maladie de Parkinson.

Malgré plus de 200 ans de recherche, le développement de la maladie de Parkinson demeure un mystère. Soutenant que les gènes ne jouent qu’un rôle mineur dans le développement de la maladie, des chercheurs de l’Université d’Helsinki ont décidé d’étudier les micro-organismes — tels que les bactéries — installés dans les intestins.

L’étude, menée auprès d’un groupe comprenant des patients atteints de la maladie de Parkinson et des personnes en bonne santé, pourrait également ouvrir la voie à la prévention de la maladie ou, du moins, à l’atténuation et au ralentissement de ses symptômes. Les porteurs de la bactérie Desulfovibrio peuvent être dépistés et la bactérie peut être éliminée de l’intestin.

Dans un communiqué de presse, le professeur Per Saris, l’un des auteurs de l’étude publiée dans la revue scientifique Frontier in Cellular and Infection Microbiology, a déclaré que « les résultats indiquent que des souches spécifiques de bactéries Desulfovibrio sont susceptibles de provoquer la maladie de Parkinson ».

« La maladie est principalement causée par des facteurs environnementaux, c’est-à-dire l’exposition environnementale aux souches bactériennes Desulfovibrio qui causent la maladie de Parkinson. Seule une petite partie [des personnes atteintes de la maladie de Parkinson], soit environ 10 %, est [atteinte en raison de] gènes individuels », a expliqué M. Saris.

La maladie de Parkinson détériore une partie du cerveau et perturbe le contrôle musculaire, l’équilibre et les mouvements. Elle entraîne également des effets sur les sens, la santé mentale et la capacité de raisonnement. La maladie est plus fréquente chez les hommes que les femmes et se déclare généralement vers l’âge de 60 ans.

Selon les estimations des experts, au moins 1 % des personnes âgées de plus de 60 ans souffrent de cette maladie dans le monde.

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[Édité par Anne-Sophie Gayet]

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