Humanitaire en Syrie: Ban Ki-moon fustige tous les belligérants

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour

Ce rapport détaille tous les obstacles auxquels l’ONU fait face pour apporter de l’aide en Syrie. Le secrétaire général Ban Ki-moon ne blâme pas seulement le régime, mais aussi les rebelles syriens. Il dénonce par exemple l’usage indiscriminé de missiles et de roquettes par les groupes rebelles contre les civils. Pendant la première semaine d’avril, une centaine d’obus de mortiers se sont abattus sur des quartiers d’habitation à Damas.

Les civils, regrette Ban Ki-moon payent aussi le prix des attaques suicides et de voitures piégées utilisées par les groupes rebelles. Dans le même temps, le régime, lui s’est livré à des bombardements aveugles et meurtriers contre les villes et quartiers tenus par l’opposition, particulièrement à Alep.

Zones inaccessibles pour l’ONU

3,5 millions de Syriens sont toujours dans des zones inaccessibles pour l’ONU. Les autorités syriennes refusent de faciliter le passage des convois de l’ONU par la frontière avec les Turquie, l’Irak, ou la Jordanie vers les zones rebelles.

Deux mois après l’adoption d’une résolution sur l’accès humanitaire et la protection des civils, aucune des parties, conclut Ban ki-moon, n’a répondu aux demandes du Conseil de sécurité.

→ A (RE)LIRE : Le Conseil de sécurité adopte une résolution humanitaire sur la Syrie