"Non, la police n'est pas violente", assure la directrice des CRS, après les accusations de violences policières
Face aux accusations de violences policières à Sainte-Soline ou dans des rassemblements contre la réforme des retraites, la directrice des CRS s'inscrit en faux. Pascale Régnault-Dubois estime que "la police n'est pas violente".
La police française est-elle trop violente ? Les accusations de violences policières, déjà entendues du temps des Gilets jaunes, se font de nouveau entendre avec la mobilisation contre la réforme des retraites et la manifestation contre la "méga-bassine" de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres.
Il y a quelques jours, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait rejeté ces accusations en affirmant qu'il n'y a "pas de violences policières". "en disant violences policières, vous mettez en parallèle la violence de ceux qui n'ont pas l'autorité légitime pour le faire, et ceux qui ont la violence légitime de l'Etat pour utiliser la force afin de protéger les biens et les personnes".
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La patronne des CRS est sortie de sa réserve pour défendre la police, à son tour. Pascale Régnault-Dubois "condamne le terme de violences policières". "C'est une expression que je ne comprends pas. Non, la police n'est pas violente. La force utilisée par les policiers est une force légitime", a-t-elle expliqué sur RTL ce vendredi matin.
?️ Manifestations contre la #ReformeDesRetraites : "Je condamne le terme de violences policières. Non la police n'est pas violente."
— RTL France (@RTLFrance) March 31, 2023
??️ Pascale Regnault-Dubois, patronne des CRS, au micro d'@amandine_begot dans #RTLMatin ? pic.twitter.com/YLIa5CQdlx
Face à des scènes de violences qui ont pu circuler sur les réseaux sociaux, la patronne des 11 000 CRS de France assure que "la hiérarchie ne ferme pas les yeux". "À partir du moment où il n'y a pas un usage de la force qui rentre dans le cadre légitime, les policiers font l'objet d'une procédure (...) Une image, je comprends qu'elle puisse choquer mais je crois qu'il faut prendre un peu de hauteur".
?️ Violences policières : "Nous ne fermons pas les yeux. Actuellement il n'y a pas d'enquête qui concerne les CRS. Quand il y a un geste non-conforme, il y a à chaque fois une enquête."
— RTL France (@RTLFrance) March 31, 2023
??️ Pascale Regnault-Dubois, patronne des CRS, au micro d'@amandine_begot dans #RTLMatin ? pic.twitter.com/TN9r1Nyjrf
La police des polices a ouvert dix-sept enquêtes pour des soupçons de violences policières depuis janvier 2023, avait annoncé il y a quelques jours la cheffe de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) Agnès Thibault-Lecuivre. Aucune enquête en vise un CRS, assure Pascale Régnault-Dubois. Près de 600 CRS ont été blessés depuis la première manifestation contre la réforme des retraites.
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