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Kiev et l’Occident sont accusés de vouloir créer une rébellion en Russie

Le patron du service de sécurité russe, ou FSB, accuse l’Ukraine et les Occidentaux d’essayer d’inciter les Russes au sabotage et à la rébellion armée. Une vaste contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes est attendue ce printemps. Notre suivi

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L’essentiel

  • Denis Pouchiline, chef de l'occupation russe dans la région de Donetsk, a évoqué  les avancées du groupe Wagner  dans la ville de Bakhmout.

  • Les députés russes ont voté mardi une loi permettant d'envoyer des ordres de mobilisation par voie électronique, rendant plus difficile d'échapper à l'armée.

  • Les habitants de  Kramatorsk  ont déposé samedi des fleurs sur un mémorial à la gare centrale de cette ville du Donbass. Une frappe de missile russe  avait fait 61 morts  il y a un an alors que des milliers de civils s’y pressaient pour fuir la guerre.

Fin du suivi

Le suivi en continu des événements de la journée du mardi 11 avril 2023 est terminé.

Le Canada victime d’une cyberattaque russe

Une cyberattaque a eu lieu contre des sites du gouvernement canadien, au moment où le premier ministre ukrainien Denys Shmyhal rencontrait son homologue Justin Trudeau à Toronto. Elle «ne va en aucun cas ébranler notre soutien indéfectible à l’Ukraine», a déclaré le premier ministre canadien. L’attaque, qui a été revendiquée par le groupe NoName sur Telegram, a paralysé pendant quelques heures plusieurs sites officiels dont celui du chef d’État et du Sénat.

«Il n’est pas rare que des pirates informatiques russes s’en prennent à des pays […] qui accueillent des délégations ukrainiennes ou des dirigeants ukrainiens. Le moment choisi n’est donc pas surprenant», a ajouté le dirigeant canadien.

Selon Washington, des hackeurs russes piratent des caméras de cafés ukrainiens

Des hackeurs russes se connectent à des caméras de sécurité privées de cafés situés en Ukraine afin de collecter des informations sur des convois d’aide qui passent devant, affirmé un responsable du renseignement américain. Lors d’une conférence au cercle de réflexion «Center for International and Strategic Studies», à Washington, le directeur de la division cybersécurité à l’Agence de sécurité nationale (ou NSA), Rob Joyce, a déclaré que l’Etat russe et des hackeurs – soutenus par ce dernier – continuaient d’attaquer les systèmes d’information ukrainiens.

«Les attaques sont persistantes sur les intérêts ukrainiens, qu’ils soient financiers, étatiques, individuels, des commerces; juste pour perturber» leurs opérations, affirme Rob Joyce. Le responsable de la NSA qualifie certains piratages de «créatifs.» «Nous observons les hackeurs russes se connecter à des caméras reliées au web pour observer des convois et des trains livrer de l’aide, détaille-t-il. Au lieu d’utiliser [les caméras] d’une place publique disponible sur internet, ils observent, à l’aide des caméras de sécurité d’un café, la route qu’ils ont besoin de surveiller.»

Les hackeurs russes concentrent aussi leurs opérations sur les industries de défense et les entreprises de logistique américaines afin d’en apprendre davantage sur les livraisons d’armes à l’Ukraine, poursuit Rob Joyce. Celles-ci sont la cible de «pressions quotidienne de la part des Russes».

Alexeï Navalny, emprisonné en Russie, malade et laissé «sans soins»

L’opposant russe Alexeï Navalny, emprisonné depuis deux ans, est malade et laissé «sans soins», affirme son avocat Vadim Kobzev. Celui-ci dénonce une situation «très étrange.» «Dans la nuit de vendredi à samedi, une ambulance a été appelée dans sa cellule à cause d’une maladie à l’estomac qui s’est aggravée», a-t-il tweeté au sujet de l’état de santé de son client.

Il affirme que Alexeï Navalny, 46 ans, souffrait d'«une maladie inconnue pour laquelle personne ne le soigne.» Il ajoute: «Selon son dossier médical, au cours des quinze derniers jours, il a perdu 8 kg.» Il précise que les colis contenant des médicaments que la mère de l’opposant envoie à son fils «lui sont renvoyés», sans qu’il ne puisse les recevoir.

Selon l’avocat, son client souffre de «crises» et il a dit «ne pas exclure» une tentative des autorités de laisser la santé de l’opposant politique «se détériorer, non pas brusquement, mais progressivement.» Et d’exiger «des examens toxicologiques et radiologiques.» En début d’année, Alexeï Navalny avait affirmé souffrir de symptômes grippaux et être privé d’un accès satisfaisant aux soins. Ses soutiens ont alors dénoncé une tentative du Kremlin de le «tuer à petit feu».

Podcast: Frédéric Guerne, de Digger, raconte le déminage en Ukraine dans «Feu sacré»

Au micro d'Aline Bassin et Victoria Cora, Frédéric Guerne raconte les efforts de Digger, la fondation de déminage qu'il dirige, pour lutter contre ces engins de mort, des champs de mines de l'ex-Yougoslavie, qui ont motivé sa création, à ceux qui ravagent l'Ukraine aujourd'hui.

Retrouvez tous les épisodes du podcast «Feu sacré»

Pour Joe Biden, la détention du journaliste américain par Moscou est «totalement illégale»

Joe Biden a une nouvelle fois fustigé l’arrestation en Russie d’un journaliste américain pour «espionnage.» «Nous avons fait savoir de manière très claire que ce qui se passe est totalement illégal», a déclaré le président américain, lors d’un bref échange avec des journalistes avant de s’envoler pour l’Irlande du Nord. Il a ajouté avoir tenté lundi, sans succès, de joindre la famille du reporter emprisonné, et qu’il réessaierait «depuis l’avion» en route vers Belfast – où il se rend pour commémorer la signature il y a 25 ans des accords de paix dits du Vendredi saint.

L’arrestation d’Evan Gershkovich, journaliste du Wall Street Journal, a été annoncée le 30 mars par les services de sécurité russes. Le département d’Etat a officiellement déterminé lundi que ce journaliste était «détenu de façon arbitraire par la Russie», selon le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, ce qui permet de confier le dossier à l’émissaire spécial pour les otages, Roger Carstens, et de lui allouer des fonds spécifiques. Evan Gershkovich, un journaliste expérimenté, ainsi que son journal, ont «catégoriquement» rejeté les accusations d'«espionnage».

Amendement du pacte nucléaire liant la Hongrie à la Russie

Budapest annonce s’être accordé avec Moscou pour modifier les contrats d’extension d’une centrale nucléaire en Hongrie. Cet amendement doit désormais obtenir le feu vert de Bruxelles. «Nous avons dû les modifier» à la suite des sanctions infligées à la Russie, indique sur Facebook le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto. Ce dernier accuse la Commission européenne de tenter de «bloquer la coopération nucléaire fructueuse» entre les deux pays.

«Nous lui soumettrons ces amendements pour approbation», précise-t-il dans le cadre d’une visite à Moscou, ajoutant que deux autres accords avaient été conclus concernant le gaz et le pétrole. Selon lui, les deux parties ont décidé de prolonger une option permettant à la Hongrie d’acheter plus de gaz que dans le cadre de son contrat actuel, si nécessaire. Le groupe hongrois MOL négociera aussi «directement les frais de transit avec les opérateurs ukrainiens» de l’oléoduc Droujba, dit-il.

En août, le gouvernement hongrois avait annoncé le démarrage imminent du chantier de construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires, en collaboration avec le conglomérat russe Rosatom sur le site de Paks, pour une mise en exploitation espérée en 2030. Ce projet controversé, lancé il y a neuf ans et validé par Bruxelles en 2017, illustre les liens noués au fil des ans par le premier ministre nationaliste Viktor Orban avec le président russe Vladimir Poutine.

Malgré la guerre et les sanctions, l’économie russe résiste en 2023

L’économie russe devrait de nouveau résister en 2023, selon les prévisions publiées par le Fonds monétaire international (ou FMI), qui anticipe une croissance de 0,7% cette année – mieux que les 0,4% prévus il y a trois mois. Alors qu’elle devait être initialement confrontée à une forte contraction de son PIB en 2022, avec un repli de 6%, la Russie avait finalement terminé l’année en récession de «seulement» 2,1%.

Pour 2023, la situation se présente encore mieux: en octobre dernier, les prévisions du FMI anticipaient une récession de 2,3%, avant de tabler, lors de la précédente actualisation en janvier, sur une légère croissance (+0,3%). Le rapport publié ce jour, à l’occasion des réunions de printemps du FMI, va encore plus loin et projette une croissance de 0,7% pour 2023, soit trois points de pourcentage de mieux qu’il y a six mois.

Washington émet des doutes sur une contre-offensive ukrainienne

Selon un document classifié ayant fuité, rapporté par le Washington Post, le renseignement américain émet des doutes sur une potentielle contre-offensive ukrainienne qui ne pourrait obtenir que de modestes gains territoriaux face aux forces russes, Le document a été rendu public lors de la fuite en ligne de nombreux autres documents classifiés, révélée jeudi dernier par le New York Times. Parmi ces documents, l’un fait le point sur l’état du conflit en Ukraine début mars, d’autres évoquent la situation sur des fronts spécifiques, comme à Bakhmout, ou les cruciales défenses antiaériennes de Kiev.

Une vaste contre-offensive ukrainienne face aux troupes russes est attendue au printemps. L’Ukraine assure avoir formé des brigades d’assaut et stocké des munitions tout en s’efforçant d’épargner ses troupes et d’épuiser celles de son adversaire sur le front, en amont de cette offensive. Elle a aussi reçu des chars de combat et de l’artillerie à longue portée de ses soutiens occidentaux. Mais de robustes défenses russes et «des déficiences persistantes ukrainiennes dans la formation et les réserves de munitions vont probablement mettre à rude épreuve tout progrès et aggraver les pertes durant l’offensive», avance le document du renseignement américain.

Un autre document ayant fuité affirme que le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a ordonné la production de 40 000 roquettes devant être livrées à la Russie, sommant des responsables de garder un tel projet secret «pour éviter des problèmes avec l’Occident», rapporte encore le Washington Post. Les Etats-Unis ont démenti cette information.

Kiev et l’Occident sont accusés de vouloir créer une rébellion en Russie

Le patron du service de sécurité russe (ou FSB), Alexandre Bortnikov, accuse l’Ukraine et les Occidentaux d’essayer d’inciter les Russes au sabotage et à la rébellion armée. «Les services de sécurité ukrainiens et leurs patrons occidentaux ont lancé une campagne idéologique et de recrutement agressive visant nos citoyens, en particulier la jeune génération», affirme dans un communiqué, Alexandre Bortnikov.

Selon lui, cette campagne vise à impliquer les Russes «dans des activités subversives, terroristes et extrémistes» en Russie. Il assure que 118 «crimes terroristes» ont été déjoués en Russie depuis février, «dont les auteurs sont des jeunes et adolescents.» Ces propos renvoient à ceux prononcés la semaine dernière par le président Vladimir Poutine, qui a accusé les services secrets occidentaux d’être impliqués dans des attaques «terroristes» en Russie.

Les députés russes votent un projet de loi rendant possible un enrôlement militaire par voie électronique

Les députés russes ont voté un projet de loi permettant d’envoyer des ordres de mobilisation par voie électronique. Cette mesure va permettre de faciliter l’enrôlement dans l’armée.

Les députés de la Douma, la chambre basse du parlement, ont adopté à l’unanimité ce texte en deuxième lecture – l’étape la plus importante dans le système législatif russe.

Les ordres de mobilisation étaient jusque-là remis en mains propres.

Les occidentaux pourraient se décider «avant l’été» à livrer des avions de combat à l’Ukraine

Une décision occidentale sur une éventuelle donation d’avions de combat à l’Ukraine est possible «avant l’été», a estimé mardi Troels Lund Poulsen, le ministre danois de la Défense, après des livraisons de Mig-29 polonais et slovaques. Les discussions prennent du temps car les pays doivent agir ensemble, mais une décision reste atteignable «à court terme», a-t-il affirmé lors d’une visite en Ukraine. «Le Danemark ne va pas faire ça tout seul. Nous aurons à le faire avec plusieurs pays. Et nous devrons aussi avoir un dialogue avec les Américains là-dessus.»

La Slovaquie et la Pologne ont commencé à livrer à Kiev fin mars et début avril respectivement des avions de chasse Mig-29 de conception soviétique. Varsovie s’est dit prêt à donner tous ses exemplaires de chasseurs, soit une trentaine. Mais aucun des avions occidentaux modernes réclamés par Kiev n’a encore été livré, même si plusieurs pays ont affiché des ouvertures en ce sens.

Les forces russes continuent de gagner du terrain à Bakhmout, selon l’ISW

Selon le think tank américain Institute for the Study of War (ISW), les forces russes ont continué de gagner du terrain dans et autour de Bakhmout dimanche 9 et lundi 10 avril, essuyant «probablement» des pertes importantes. Des images postées les 9 et 10 avril et gélocalisées montrent des «avancées marginales» des forces russes au nord-ouest et au sud-ouest de Bakhmout, indique l’ISW dans son un point de situation quotidien sur la guerre. Il relaie aussi des informations de blogueurs militaires russes, selon lesquelles des avancées auraient eu lieu dans le centre de Bakhmout, dans les environs de la gare ferroviaire.

Une nuit à bord du bus d’Hospitallers, qui évacue les blessés du front de Bakhmout

Le photographe de l'agence Reuters Kai Pfaffenbach a suivi le travail des bénévoles de l’organisation médicale Hospitallers. Leur bus transformé en station de soins intensifs évacue les blessés du front de Bakhmout vers un hôpital de Dnipro.

Un soldat ukrainien blessé à Bakhmout est transporté jusqu'au bus d'Hospitallers, transformé en unité de soins intensifs, le 11 avril 2023. — © KAI PFAFFENBACH / REUTERS
Un soldat ukrainien blessé à Bakhmout est transporté jusqu'au bus d'Hospitallers, transformé en unité de soins intensifs, le 11 avril 2023. — © KAI PFAFFENBACH / REUTERS

Ruslan, secouriste bénévole de 26 ans, prend en charge un soldat ukrainien blessé à Bakhmout dans le bus d'Hospitallers, pendant son évacuation. — © KAI PFAFFENBACH / REUTERS
Ruslan, secouriste bénévole de 26 ans, prend en charge un soldat ukrainien blessé à Bakhmout dans le bus d'Hospitallers, pendant son évacuation. — © KAI PFAFFENBACH / REUTERS

Les blessés sont transportés vers un hôptial de la ville de Dnipro, à plus de 250 km de Bakhmout. — © KAI PFAFFENBACH / REUTERS
Les blessés sont transportés vers un hôptial de la ville de Dnipro, à plus de 250 km de Bakhmout. — © KAI PFAFFENBACH / REUTERS

Volodymyr, un médecin bénévole de 22 ans, devant le bus d'Hospitallers. — © KAI PFAFFENBACH / REUTERS
Volodymyr, un médecin bénévole de 22 ans, devant le bus d'Hospitallers. — © KAI PFAFFENBACH / REUTERS

L’Egypte aurait prévu de secrètement livrer des armes à la Russie

Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi aurait l’intention de produire quelque 40 000 roquettes dans le but de les livrer en secret à la Russie, révèle le Washington Post, en se basant sur l’un des documents confidentiels des renseignements américains qui ont récemment fait l’objet d’une importante fuite sur Internet. Selon ce document, daté du 17 février, Abdel-Fattah al-Sissi aurait discuté avec de hauts responsables militaires égyptiens de plans visant à fournir à la Russie des obus d’artillerie, tout en leur demandant de garder secrètes la production et l’expédition des munitions, «pour éviter les problèmes avec l’Occident».

Interrogé par le quotidien américain, le porte-parole du Ministère égyptien des affaires étrangères a assuré que «la position de l’Égypte depuis le début est basée sur la non-implication dans cette crise et l’engagement à maintenir une distance égale avec les deux parties, tout en affirmant le soutien de l’Égypte à la charte de l’ONU et au droit international dans les résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU».

La cheffe du Seco réagit aux critiques des Etats-Unis sur les sanctions suisses

La directrice du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), Helene Budliger Artieda, se défend face aux reproches des Etats-Unis sur les sanctions suisses contre la Russie jugées trop faibles dans la Neue Zürcher Zeitung. L’administration ne fait pas de politique, affirme-t-elle. C’est d’autant plus important en Suisse que le pays est divisé sur des questions fondamentales comme l’application des sanctions et la neutralité, ainsi que sur les relations avec l’Union européenne (UE), déclare la secrétaire d’Etat.

L’ambassadeur américain à Berne Scott Miller avait affirmé en marsdans le même journal que la Suisse pourrait bloquer bien plus d’avoirs russes, entre 50 et 100 milliards de francs en plus des 7,75 milliards actuellement gelés. Il s’agit là d’une estimation et elle ne provient pas de l’administration suisse, réagit Helene Budliger Artieda, qui parle d’un «malentendu». Les 7,75 milliards de francs d’avoirs russes gelés en Suisse correspondent à un bon tiers des 21,5 milliards d’euros bloqués dans l’ensemble de l’Union européenne, avance la responsable du Seco. «Pourquoi donc accuse-t-on la Suisse de négligence?», rétorque-t-elle. Helene Budliger Artieda assure en outre ne pas avoir remis en question l’utilité des sanctions, contrairement à ce que Scott Miller avait affirmé, pointant l’attitude personnelle de la cheffe du Seco. Celle-ci indique avoir seulement dit dans un podcast que la majorité des pays du monde n’appliquaient pas les sanctions. La Russie pouvant donc y échapper plus facilement.

Lire aussi: Les Etats-Unis jugent les sanctions suisses contre la Russie insuffisantes, la cheffe du Seco riposte

Des combattants d’Azovstal parmi les prisonniers échangés

Dans son allocution vidéo quotidienne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est félicité que «80 hommes et 20 femmes» aient pu être ramenés «à la maison» lundi grâce à un échange de prisonniers avec la Russie. «Il s’agit de soldats, de gardes-frontières, de marines, de gardes nationaux», a-t-il poursuivi, ajoutant que «des défenseurs d’Azovstal en font partie». La résistance acharnée des combattants ukrainiens dans l’usine métallurgique lors de la bataille de Marioupol avait marqué les premiers mois de la guerre.

Washington dénonce la «détention arbitraire» du journaliste américain en Russie

Les Etats-Unis ont formellement dénoncé l’emprisonnement en Russie d’Evan Gershkovich, journaliste américain détenu sur des accusations d’espionnage Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a «déterminé qu’Evan Gershkovich est détenu de façon arbitraire par la Russie», selon un communiqué. «Le journalisme n’est pas un crime. Nous condamnons la répression continue par le Kremlin des voix indépendantes en Russie et sa guerre contre la vérité», poursuit le communiqué qui précise que le gouvernement américain fournira «tout le soutien nécessaire» au journaliste du Wall Street Journal et à ses proches.

Cette qualification d’une «détention arbitraire», qui était attendue depuis quelques jours, déclenche une série de procédures au sein de l’administration américaine et permet notamment aux autorités d’échanger des informations avec les proches du journaliste. Peu auparavant lundi, le porte-parole avait souligné que les autorités russes avaient notifié les Etats-Unis de la détention du journaliste, tout en continuant à refuser un accès consulaire.