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Violence conjugale: déploiement par Québec de bracelets antirapprochement

Le déploiement des bracelets antirapprochement a débuté dans les régions de Montréal et de la Côte-Nord afin de protéger les victimes de violence conjugale.

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Ce sont 62 de ces dispositifs qui ont été distribués jusqu’à maintenant alors que le gouvernement souhaite en rendre 500 disponibles.

«On peut évaluer qu'il y a, à peu près, un potentiel de 1,300 personnes qui pourraient porter ce bracelet présentement sur le territoire québécois, donc c'est un début qui est quand même intéressant, indique le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel. C'est un projet pilote pour nous qui est une première en Amérique du Nord.»

Une centrale de surveillance est aux aguets 24 heures sur 24 afin d’empêcher les rapprochements. 

«Les victimes le voyaient très positivement parce que, justement, ça enlève, un peu, un fardeau sur leurs épaules», explique l’agent de probation Guilaume Étienne-Beaulieu.

Cependant, dans certaines régions où le réseau cellulaire est moins performant, l’outil est moins performant.

«Ca a été nommé, partage la coordonnatrice aux communications du réseau CAVAC, Marie-Christine Villeneuve. Ce qu'on nous dit au niveau des autorités, c'est qu'on est au courant et on travaille à trouver des solutions.»

Ces dispositifs peuvent être imposés en attente d’une sentence ou pendant une peine par le commissaire aux libérations conditionnelles.

Québec prévoit investir 41 millions de dollars d’ici cinq ans dans ce projet.

Voyez le reportage sur le fonctionnement de ces bracelets dans la vidéo ci-dessus

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