hommes en noirManifestation de militants d'ultradroite à Paris

Manifestation annuelle de militants d'ultradroite à Paris

hommes en noirUne centaine de personnes a manifesté samedi à Paris pour célébrer le 29e anniversaire de la mort, en 1994, d'un militant d'extrême droite Sébastien Deyzieu.
Cette manifestation a lieu chaque année en mémoire du jeune militant Sébastien Deyzieu, proche de l'ex-GUD, mort en 1994 après avoir glissé d'un toit rue des Chartreux, lors d'une manifestation «contre l'impérialisme américain» qui avait été interdite par la préfecture de police.
Cette manifestation a lieu chaque année en mémoire du jeune militant Sébastien Deyzieu, proche de l'ex-GUD, mort en 1994 après avoir glissé d'un toit rue des Chartreux, lors d'une manifestation «contre l'impérialisme américain» qui avait été interdite par la préfecture de police.  - Emmanuel DUNAND / AFP
20 Minutes avec AFP

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Ces manifestants, habillés de noir et souvent masqués, des jeunes hommes pour la plupart, exhibaient des drapeaux noirs marqués de la croix celtique et quelques fumigènes rouges. Ils se sont rassemblés, dans le VIe arrondissement de Paris, derrière la banderole noire «Sébastien présent», évoquant le militant Sébastien Deyzieu, décédé accidentellement il y a 29 ans. La préfecture de police de Paris a évalué à 550 le nombre de participants.

Ils sont restés silencieux, sauf pour clamer «Europe jeunesse révolution», le slogan du GUD (Groupe Union Défense) et ont refusé de répondre aux questions de l'AFP, dans une ambiance d'hostilité envers la presse.

Un arrêté du préfet de police de Paris avait autorisé l'enregistrement d'images par drones, lors de cette manifestation, afin de «prévenir les atteintes à la sécurité des personnes et des biens».

Le défilé avait pour point d'arrivée la rue des Chartreux (VIe arrondissement) où une gerbe à été déposée.

Cette manifestation a lieu chaque année en mémoire du jeune militant Sébastien Deyzieu, proche de l'ex-GUD, mort en 1994 après avoir glissé d'un toit rue des Chartreux, lors d'une manifestation «contre l'impérialisme américain» qui avait été interdite par la préfecture de police. Quelque 400 personnes s'étaient à l'époque rassemblées à l'appel des groupes d'extrême droite «Union des étudiants d'Assas» et «Jeunesses nationalistes révolutionnaires».

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